Classement des pays qui ont le plus pratiqué l’esclavage aux Amériques.

Durant quatre cent ans, l’Afrique a été saignée à blanc. Des millions de ses enfants sont partis de force vers les Amériques. Quatre cent ans de misère, de racisme, de violence, de travail forcé pour le plus grand plaisir du Portugal, de l’Espagne, du Royaume-Uni, de la France, des Etats-Unis, des Pays-Bas et du Danemark. Des pays qui se sont enrichis considérablement tandis que l’Afrique, les Caraïbes et les populations noires des USA ou du Brésil sont encore très pauvres.

Les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, les Pays-Bas, le Portugal, l’Espagne et le Danemark partagent un passé commun marqué par une profonde blessure : l’esclavage et la traite négrière. Dès la découverte des Amériques et les premières explorations des côtes africaines, les puissances européennes se sont lancées dans un commerce aussi lucratif qu’inhumain. Pendant quatre siècles, l’Afrique a été littéralement saignée à blanc. Des millions de ses enfants ont été arrachés à leur terre pour être envoyés de force vers les plantations des Amériques, afin de nourrir la prospérité de l’Occident.

Quatre cents ans de misère, de racisme, de violences et de travail forcé, pour le plus grand profit de l’Europe et des États-Unis. Ces nations se sont enrichies considérablement, tandis que l’Afrique, les Caraïbes, et les populations noires des États-Unis ou du Brésil demeurent encore aujourd’hui dans une grande précarité.

L’Afrique et les terres d’Amérique peinent toujours à décoller économiquement. Et de part et d’autre de l’Atlantique, les appels à la réparation se multiplient. Des voix s’élèvent, dénonçant l’injustice historique. Mais l’Europe, jusqu’ici, persiste à faire la sourde oreille.

1° Le Portugal :

Dès le XVe siècle, sous l’impulsion du prince Henri le Navigateur, le Portugal explore les côtes de l’Afrique. Dès 1444, les premiers Africains réduits en esclavage sont ramenés à Lagos (au sud du Portugal). Il devient ainsi le premier pays européen à organiser une traite négrière à grande échelle.

Durant son âge d’or, le Portugal construit un vaste empire colonial où l’esclavage devient un pilier économique. Les esclaves venaient principales d’Angola, de Guinée-Bissau, du Mozambique pour être acheminés vers des colonies d’exploitation, notamment le Brésil, colonie portugaise de 1500 à 1822, Sao Tomé e Principe, le Cap-Vert, les Açores ou l’archipel de Madère.

Les esclaves y sont utilisés principalement dans les plantations de canne à sucre, de café, de coton, ainsi que dans les mines de ces territoires. Des gisements d’or et de diamants furent découverts au Brésil en 1690, ce qui suscita une augmentation de l’importation d’esclaves d’Afrique pour alimenter ce nouveau marché rentable. Le Portugal aboli finalement l’esclavage par un décret du 12 février 1761 du Marquis de Pombal mais il ne fut officiellement aboli au Brésil qu’en 1888.

On estime que du XVe au XIX° siècle, les Portugais exportèrent entre 4,5 et 5,8 millions d’Africains comme esclaves vers les Amériques, ce qui en fait le plus grand trafiquant d’êtres humains en Europe. Le Brésil a reçu à lui seul environ 5 millions d’esclaves africains, ce qui en fait le plus grand pays esclavagiste du continent. D’ailleurs, Aujourd’hui, le Brésil compte 200 millions d’habitants, dont 44% sont de noirs et de métis, ce qui en fait le pays le plus métissé et le deuxième pays avec le plus de noirs, après l’Afrique mais beaucoup vivent sous le seuil de pauvreté dans des bidonvilles des grandes villes côtières du plus grand pays du continent.

Ces inégalités raciales, économiques et sociales que l’on observe aujourd’hui trouvent en partie leurs racines dans cette histoire coloniale esclavagiste.

2° L’Espagne :

L’Espagne a été l’un des grands empires esclavagistes européens, jouant un rôle majeur et durable dans la traite négrière atlantique. Bien que souvent moins mise en avant que l’Angleterre, la France ou le Portugal, sa participation à l’esclavage fut massive, violente, et profondément ancrée dans son expansion coloniale.

À partir de 1492, l’Espagne était le premier pays européen à coloniser le Nouveau Monde, où les conquistadores établirent un monopole économique dans les territoires de la Floride et d’autres parties de l’Amérique du Nord, du Mexique, de Colombie, du Venezuela, de Trinidad, de Cuba, de Saint-Domingue et d’autres îles des Caraïbes. Les populations autochtones de ces colonies périrent pour la plupart de maladies ou d’asservissement, de sorte que les espagnols furent forcés de compter de plus en plus sur le travail des esclaves africains pour gérer leurs colonies.

A ce titre,en 1518, Charles Quint autorise pour la première fois l’importation d’esclaves africains vers les colonies. L’Espagne ne gère pas directement sa traite car, elle délègue à des compagnies étrangères (portugaises, françaises, anglaises) des « asientos », contrats commerciaux exclusifs pour fournir des esclaves à ses colonies.

On estime qu’au total, plus de 1,5 million d’Africains furent déportés vers les colonies espagnoles pour y être exploiter tel des marchandises dans les plantations de canne à sucre, de café et de tabac (surtout à Cuba et Porto Rico) ou dans les mines d’or et d’argent (notamment au Pérou et au Mexique) ou comme domestiques ou ouvriers agricoles dans les plantations.

L’esclavage des noirs ne fut aboli qu’au moment des indépendances de ces territoires soit entre le XIXe début XXe siècle. Par exemple, Simon Bolivar aboli l’esclavage en Grande Colombie ( aujourd’hui Colombie,Venezuela, Panama qui était rattaché à la Colombie et l’Equateur) dès 1816 à Porto Rico il fut aboli en 1873 tandis qu’à Cuba, l’esclavage fut aboli en 1886 après deux guerres d’indépendance au cours desquelles prirent part des millions de noirs. En parlant de Cuba, elle fut nommée  » la Perle de l’Empire  » tant elle rapportait de l’argent à la Métropole coloniale.

Pourtant, en Espagne, le passé esclavagiste reste encore largement méconnu du grand public. Peu de monuments, de manuels scolaires ou de débats publics abordent cette histoire de manière critique. Pourtant, la richesse des grandes villes coloniales espagnoles s’est bâtie sur ce système.

Comme ailleurs, l’esclavage a laissé de profondes cicatrices sociales, économiques et raciales. À Cuba et Porto Rico, la mémoire de l’esclavage est plus vivace, souvent portée par les communautés noires. Comme dans l’ensemble des zones d’exploitation des africains esclavagisés, le système esclavagiste a aussi contribué à structurer des hiérarchies raciales (blancs, métis, noirs, indigènes) dans les anciennes colonies.

3° LES USA :

Si les États-Unis sont aujourd’hui une puissance économique majeure longtemps première économie mondiale, c’est en partie grâce au système esclavagiste qui y a perduré jusqu’à l’adoption du XIIIe amendement en 1865, abolissant l’esclavage sur l’ensemble du territoire.

L’esclavage dans ce qui allait devenir les États-Unis commence en 1619, peu après l’installation des premiers colons britanniques en Virginie. À l’image des puissances européennes, un esclavage à fondement racialiste s’instaure progressivement, à des rythmes variables selon les colonies, dès la seconde moitié du XVIIe siècle, sous l’impulsion de décisions de justice et d’évolutions législatives.

Bien que progressivement aboli dans les États du Nord après la Révolution américaine (1776), l’esclavage reste au cœur de l’organisation sociale et économique des États du Sud. Les esclaves noirs sont affectés aux plantations de tabac, de canne à sucre, puis surtout de coton, qui devient au XIXe siècle la principale culture d’exportation du pays.

Au total, les Treize Colonies, puis les États-Unis, firent venir environ 600 000 Africains, soit environ 5 % du total des personnes déportées vers les Amériques avant l’interdiction de la traite transatlantique en 1808. À la veille de la guerre de Sécession, le recensement de 1860 dénombrait encore près de quatre millions d’esclaves dans le pays.

Dans les années 1820, un mouvement anti-esclavagiste, encore minoritaire mais particulièrement actif, s’organise dans les États du Nord. Aux côtés des militants abolitionnistes se met en place un réseau clandestin d’aide aux esclaves en fuite : le Chemin de fer clandestin (Underground Railroad), qui permit à des milliers d’hommes et de femmes de tenter d’échapper à l’esclavage.

Peu à peu, l’esclavage devient l’un des sujets les plus polarisants de la vie politique américaine. Pourtant, malgré l’influence croissante des abolitionnistes, les États du Nord restent largement complices du système esclavagiste. De nombreuses institutions financières de Wall Street, telles que JPMorgan Chase, New York Life, ou encore la défunte Lehman Brothers, se sont enrichies en finançant ou en assurant des transactions liées au commerce des esclaves — l’activité économique la plus lucrative de l’histoire de New York sur une période de 350 ans. À tel point que la ville de New York était considérée comme l’une des municipalités les plus pro-esclavage du Nord.

Selon le magazine Harper’s (novembre 2000), les États-Unis auraient spolié une valeur estimée à 100 000 milliards de dollars (avec intérêts composés à 6 %) pour un total de 222 505 049 heures de travail forcé entre 1619 et 1865.

Il faudra attendre la guerre de Sécession (1861–1865) et ses centaines de milliers de morts pour que l’esclavage prenne officiellement fin. Mais la fin de l’esclavage n’a pas mis fin au racisme, bien au contraire. Dans le Sud, les lois Jim Crow ont institutionnalisé la ségrégation raciale, ouvrant la voie à près d’un siècle de discriminations violentes, ponctuées de lynchages et d’actes terroristes perpétrés notamment par le Ku Klux Klan.

4° Le Royaume-Uni :

Même si le Royaume Uni est le deuxième pays (après le Danemark) dans le Monde à avoir abolit l’esclavage puis interdit la Traite négrière, son économie a quand même bénéficié largement du système esclavagiste. Dès 1500 les britanniques partirent à la conquête de territoire. Selon des estimations très modestes, environ 12 millions d’Africains furent vendus comme esclaves dans les colonies britanniques du continent. Dans les seuls navires britanniques, 3,25 millions d’Africains furent expédiés. Ces voyages furent souvent très rentables. Par exemple, au XVII° siècle, la Royal Africa Company pouvait acheter une esclave africaine avec des marchandises commerciales à une valeur de 5 $ et la revendre aux Amériques 32 $, faisant un bénéfice net moyen de 38% par voyage. Avec l’influence des mouvements abolitionnistes, le 02 Mai 1807, le Royaume Uni interdit la traite atlantique, c’est-à-dire la déportation des Africains en Amérique, où ils doivent travailler sur les plantations de coton ou de canne à sucre. En 1833, la Couronne britannique fut l’un des premiers pays à abolir définitivement l’esclavage.

Bien que le deuxième pays a avoir aboli la Traite et l’esclavage, jusqu’à ce jour, la Couronne Britannique refuse de s’excuser pour son rôle jouer durant ces siècles de tristesse. Sa position fragilise encore plus son rapport avec ses anciennes colonies des Caraïbes et d’Afrique qui, elles, réclament des excuses et des réparations pour le préjudice subit.

Fabrice Hyber, «Le cri, l’écrit», 2007. Oeuvre à la mémoire de la traite négrière, de l’esclavage et de l’abolition réalisée par Fabrice Hyber en 2007 et  inaugurée le 10 mai 2007 par le président de la république Jacques Chirac

5° La France :

Avec plus de 1,6 millions d’esclaves africains transportés vers les Antilles, la France fut clairement un acteur majeur dans le commerce des esclaves. Ses ports négriers contribuèrent grandement aux progrès économiques du pays entre le XVII° et le XVIIIe siècle. Beaucoup de ses villes de la côte ouest, comme Nantes, Lorient, La Rochelle et Bordeaux, Le Havre bâtirent leur richesse grâce aux principaux bénéfices du commerce triangulaire. Entre 1738 et 1745, de Nantes, leader des ports négriers de France, 55 000 esclaves furent embarqués, dans 180 navires, pour le Nouveau Monde. De 1713 à 1775, près de 800 navires négriers partirent de Nantes.

Le revenu et les taxes de la production de sucre esclavagiste devinrent une source importante du budget national français. Chaque année, plus de 600 bateaux visitèrent les ports d’Haïti pour transporter son sucre, café, coton, indigo, cacao et consommateurs européens. Avec la Révolution de 1789, de grands changements politiques s’opérèrent sur le territoire métropolitain, sauf dans les territoires d’Amérique (Haïti, Guadeloupe, Tobago) et l’île Bourbon (aujourd’hui La Réunion). La demande d’émancipation des noirs commença à Saint Domingue, où les mûlatres et métisses demandèrent les mêmes droits que les blancs. Droit qu’on leur accorda à la suite d’une joute politique entre eux et les blancs de classe des grands propriétaires terriens.

Face à cela, les noirs entamèrent des révoltes sanglantes pour la reconnaissance de leur droit. Il fallut attendre le 4 Février 1794 pour que la Convention, abolisse enfin l’esclavage dans toutes les possessions françaises. Cette décision aura des conséquences politiques dans les îles à sucre. Sur une proposition des députés René Lavasseur, Delacroix et Danton, l’esclavage est aboli sur tout le territoire de la République Française.

A la tribune, les représentants de Saint-Domingue, principale colonie française, sont ovationnés. La loi du 16 pluviôse an II est transgressée dès 1799 quand la traite reprendra au Sénégal. En 1802, le Premier consul Napoléon Bonaparte rétablira l’esclavage en France, ce qui aura des conséquences politiques : Saint Domingue devint indépendante après des années de guerre en 1804 tandis qu’à la Guadeloupe, Delgrès, Ignace et les soldats noirs se sacrifièrent pour leur liberté. L’esclavage fut définitivement aboli en 1848.

Malgré son rôle dans ce commerce des êtres humains, l’histoire de l’esclavage fut longtemps passée sous silence, il aura fallu attendre la Loi de 2001 de Taubira pour qu’enfin, cette page sombre soit enseignée, commémorée et qu’une date officielle soit choisie. De nos jours, plusieurs monuments ont été érigés pour les victimes du commerce triangulaire, des musées dédient une partie de leurs collections à ce chapitre de l’histoire nationale et puis, en Guadeloupe, en 2015 a été le Mémorial Acte. Cependant, comme beaucoup de pays esclavagistes, la France refuse toujours de s’excuser officiellement.

Nationaal Monument Slavernijverleden. Oosterpark Netherlands.

6° Pays-Bas :

À partir du XVIIe siècle, pendant l’âge d’or des Pays-Bas (Gouden Eeuw), ce petit pays d’Europe devient une puissance maritime et commerciale majeure. La Compagnie néerlandaise des Indes occidentales (WIC) et la Compagnie des Indes orientales (VOC) jouent un rôle central dans l’expansion coloniale néerlandaise et la traite négrière.

La Compagnie des Indes Occidentales hollandaise (CIO), une société agréée de marchands hollandais, fut créée en 1621 comme un monopole sur le commerce des esclaves africains vers le Brésil, les Caraïbes et l’Amérique du Nord.

La CIO avait des bureaux à Amsterdam, Rotterdam, Hoorn, Middelburg et de Groningue, mais un quart des Africains transportés à travers l’Atlantique par la société furent transférés dans les navires négriers depuis Amsterdam. Presque tout l’argent qui finança les plantations esclavagistes du Surinam et des Antilles venait de banquiers à Amsterdam, tout comme un grand nombre de navires utilisés pour transporter les esclaves y furent construits. La CIO avait des bureaux à Amsterdam, Rotterdam, Hoorn, Middelburg et de Groningue, mais un quart des Africains transportés à travers l’Atlantique par la société furent transférés dans les navires négriers depuis Amsterdam.

Le Royaume des Pays-Bas a été été l’un des principaux acteurs européens de la Traite Transatlantique, bien que leur volume d’activité ait été moindre que celui du Portugal, de la France ou du Royaume-Uni. Ils ont tout de même participé à la déportation d’environ 550 000 Africains vers les Amériques entre le XVIIe et le XIXe siècle. Ceux-ci étaient acheminés vers des forts sur les côtes comme Elmina dans l’actuel Ghana puis étaient transportés sur des négriers vers les principales colonies esclavagistes néerlandaises que furent le Suriname, principal territoire d’exploitation du Royaume mais aussi les Antilles Néerlandaises comme Curaçao, Aruba, Bonaire, Saint-Eustache, Saba et Saint-Martin.

Presque tout l’argent qui finança les plantations esclavagistes de ces territoires venait de banquiers à Amsterdam ou Rotterdam, tout comme un grand nombre de navires utilisés pour transporter les esclaves, y furent construits.

A ce jour, seul les Pays-Bas ont demandé pardon pour l’esclavage et les crimes commis durant cette période sombre mais faste pour son économie.

Smithsonian Magazine. Rikke Jørgensen.

7° Le Danemark :

Bien que plus petit que d’autres empires coloniaux européens, le Danemark a aussi joué un rôle significatif dans la traite négrière atlantique et dans l’esclavage colonial. En particulier dans les Antilles danoises, aujourd’hui connues sous le nom de Îles Vierges américaines (Saint-Thomas, Saint-Jean, Sainte-Croix).

Dès le XVIIe siècle, le pays nordique entre dans le commerce triangulaire, comme les autres puissances européennes. Comme elles, les navires danois partaient de Copenhague ou d’autres ports danois chargés d’armes, d’alcool, de textiles et d’objets manufacturés. Ces marchandises étaient échangées contre des esclaves africains, capturés ou achetés sur la côte de Guinée, notamment dans les comptoirs danois du Ghana (comme le fort de Christiansborg). Les esclaves étaient ensuite déportés vers les Antilles danoises, principalement pour travailler dans les plantations de canne à sucre, celles de coton et de tabac

Le Danemark a déporté entre 100 000 et 120 000 esclaves africains vers les Amériques entre le milieu du XVIIe et le début du XIXe siècle. Cela peut sembler peu comparé aux millions déportés par la France, le Royaume-Uni ou le Portugal, mais rapporté à la taille du royaume, c’était immense.

Paradoxalement, le pays des Vikings, fut le premier pays européen à interdire officiellement la traite négrière : en 1792, avec une mise en application à partir de 1803, mais l’esclavage en lui-même n’a été aboli qu’en 1848 dans ses colonies, soit 45 ans après la fin de la traite.

Cependant, cette interdiction anticipée de la traite n’a pas mis fin à l’exploitation, bien au contraire : entre 1792 et 1803, les marchands danois ont accéléré les déportations d’esclaves pour « faire le plein » avant l’entrée en vigueur de la loi.

Comme toutes les anciennes puissances coloniales, le Danemark a mis du temps à reconnaître son passé esclavagiste. En 2017, la reine du Danemark, Margrethe II a exprimé ses regrets, mais aucune excuse officielle ni réparation n’a été prononcée.

En 2023, une exposition permanente sur l’esclavage a ouvert dans un musée de Copenhague, signe d’un changement lent dans la mémoire nationale. Le pays conserve aujourd’hui des archives très riches sur l’esclavage et la traite, notamment dans les archives royales danoises.



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