Nous avons grandi avec ses tubes. Nous étions en extase devant ses clips. Nous reproduisions les pas de danse lors de nos soirées ou en discothèque. Nous générations des années 90 début 2000, étions de véritables fans au point de faire de Sean Paul une star internationale et un poids lourd de l’industrie musicale mondiale. Le chanteur de Dance-Hall est devenu l’artiste le plus streamer de Spotify avec 11 milliards de streams pour l’ensemble de sa carrière. Une performance qui a poussé le leader mondial du streaming musical à changer ses règles de redevances en Royalties.
« Temperature », » Give it to me « , » We be burning », » Get Busy » » Ever Blazin » tant de tubes avec lesquels nous avons grandi, que nous chantions. Soyons honnêtes, nous étions en extase devant ses clips. Nous reproduisions les pas de danse lors de nos soirées ou en discothèque. Nous générations des années 90 début 2000, étions de véritables fans au point de faire de Sean Paul une star internationale et un poids lourd de l’industrie musicale mondiale.
Un engouement qui n’a pas cessé avec le temps au point que désormais l’artiste originaire de la Jamaïque est devenu l’un des ambassadeurs de la dance-hall et qu’aujourd’hui, il soit l’artiste le plus streamer de Spotify, avec 11 milliards de streams pour l’ensemble de sa carrière.
En effet, comme le souligne le site anglophone World Music Views le chanteur est le chanteur jamaïcain le plus écouté de tous les temps sur la plateforme, avec trois de ces chansons qui avoisinent ou qui ont dépassé le milliard d’écoutes sur la plateforme de streamings. Les trois chansons les plus écoutées de Sean Paul sont, son featuring « Rockabye » avec Clean Bandit dépassant les 1,4 milliard, « No Lie » avec Dua Lipa ayant dépassé le milliard et « Temperature » ayant dépassé les 700 millions de streams.
Une performance qui a poussé le leader mondial du streaming basé en Suède à changer ses règles de redevances en Royalties. D’ailleurs à ce sujet, la plateforme suédoise a indiqué que ces changements contribueront à hauteur de 1 milliard $ aux revenus supplémentaires des artistes émergents et professionnels au cours des cinq prochaines années. Selon Spotify, l’augmentation de la réserve de redevances et du catalogue sur la plate-forme a conduit à trois défis spécifiques. Aux dires de l’entreprise suédoise, il y a donc des artistes qui mangeraient mieux que d’autres moins connus.
Pour résoudre ce problème et permettre un meilleur équilibrage entre les artistes, le site de streaming collabore étroitement avec des partenaires de l’industrie, notamment des distributeurs, des labels indépendants, des majors, des artistes et leurs équipes. Les principaux objectifs des nouvelles politiques de Spotify sont de soutenir et améliorer les moyens de subsistance des artistes du moins ce sont les explications fournies par le leader du streaming
» Nous introduisons de nouvelles politiques pour mieux soutenir les personnes qui dépendent le plus des revenus du streaming dans le cadre de leur gagne-pain […] « Nous travaillons en étroite collaboration avec nos partenaires de l’industrie pour mettre en place de nouvelles politiques visant à (1) dissuader davantage le streaming artificiel, (2) mieux distribuer les petits paiements qui n’atteignent pas les artistes, et (3) freiner ceux qui tentent de jouer avec le système avec du bruit. »
Spotify
L’autre problème pointé par Spotify l’usage de plus en plus récurrent de l’Intelligence Artificielle par certains contenus qui pour le milieu de la musique est vue comme une réelle menace pour la profession. Au point que, le site de streaming affirme avoir investi dans la détection, la prévention et la suppression de l’impact des redevances du streaming artificiel. La plateforme affirme que, dès le début de la nouvelle année, elle fera payer les labels ainsi que les distributeurs quand la présence d’IA est révélée dans la piste audio.
« À partir du début de l’année prochaine, nous commencerons à facturer les labels et les distributeurs par piste lorsqu’un streaming artificiel flagrant est détecté sur leur contenu […] Ces frais soutiendront nos efforts continus pour garder l’industrie et la plate-forme exemptes d’activités artificielles »
En ce qui concerne les améliorations apportées au niveau des royalties, le site de streaming parle de changement dans les conditions de paiement. Ainsi, comme l’affirme l’entreprise de streaming,
« À partir du début de l’année 2024, les titres doivent avoir atteint au moins 1 000 écoutes au cours des 12 mois précédents pour générer des redevances enregistrées […] 99,5 % de tous les streams sont des pistes qui ont au moins 1 000 streams annuels, et chacune de ces pistes rapportera plus dans le cadre de cette politique. »
Spotify
Un changement notable est l’introduction d’un seuil minimum pour les streams avant qu’un titre ne commence à générer des redevances. À partir du début de l’année prochaine, les titres devront avoir accumulé au moins 1 000 écoutes au cours des 12 mois précédents pour être admissibles aux redevances enregistrées.