Dans l’éclat d’une couronne, Naomi Torrent porte bien plus qu’un titre : elle porte une histoire, une île et des rêves d’adulte longtemps murmurés. À 30 ans, la nouvelle Miss Guadeloupe nous ouvre les portes d’un parcours singulier, entre rigueur financière et grâce caribéenne.
Naomi Torrent est de cette génération de femmes qui ne s’excusent plus d’être multiples. Elles embrassent leurs contradictions, les transforment en force, et en font un message. Le sien ? Montrer que les parcours non linéaires ont leur place. Qu’on peut rêver tard, recommencer, s’offrir une chance quand le monde vous préfère jeune, docile et formatée.
Oui, à première vue, rien ne prédestinait Naomi Torrent à fouler un jour la scène d’un concours de beauté. Analyste financière, habituée aux chiffres plus qu’aux strass, elle évoluait dans un univers où la rigueur prime sur les projecteurs. Pourtant, à 30 ans, c’est bien elle qui porte aujourd’hui la couronne de Miss Guadeloupe 2025, une victoire tardive pour certains, mais un accomplissement parfaitement maîtrisé pour elle. Comme si la maturité avait offert à son rêve d’enfant un nouveau souffle, un corps solide, une raison d’être.
Si la Basse-Terrienne séduit, c’est avant tout par sa profondeur. Dans ses mots, aucune trace de calcul : seulement une sincérité tranquille, celle des femmes qui savent d’où elles viennent. Elle parle de sa couronne non comme d’une récompense, mais comme d’un engagement.
Son année de règne ne fait que commencer, mais déjà, Naomi Torrent s’impose comme l’une des figures marquantes de Miss Guadeloupe : une femme accomplie, authentique, ancrée dans son temps. Une femme qui prouve, par sa seule trajectoire, que les rêves ne vieillissent pas, ils patientent.
Naomi Torrent, bonsoir, c’est un plaisir pour moi de te recevoir dans notre concept “ Rencontre avec “ tournée au Karukera Café. Depuis le 19 juillet 2025, tu es la nouvelle Miss Guadeloupe. Mais avant tout, qui es-tu ? Peux-tu te présenter à nos téléspectateurs et téléspectatrices ?
Naomi Torrent : Alors, je suis effectivement Naomi Torrent, donc j’ai 30 ans, j’exerce dans la finance d’entreprise, je suis analyste et je suis Miss Guadeloupe 2025.
La finance d’entreprise ? Quel secteur en particulier ?
Naomi Torrent : Avec beaucoup de sérénité, beaucoup de plaisir. Je pense que c’est une expérience inoubliable. Je suis déjà en train de comment dire de construire des souvenirs que je vais garder en moi pendant très longtemps et je suis déjà super fière de mon parcours.
Tu es la Miss Guadeloupe, tu es née en Guadeloupe, peux-tu, nous raconter ton enfance, quelles sont les valeurs qui t’ont marqué ?
Naomi Torrent : Je suis née à Basse-Terre, à Saint-Claude précisément. Basse-Terriens sont à Saint-Claude. Je suis né à Saint-Claude mais je suis de Basse-Terre, ma famille est de Basse-Terre et pour le coup j’habite dans la même rue depuis que je suis née et quasiment toute ma famille enfin non une grande partie de ma famille habite dans cette rue. On est du Bas du bourg.
Côté Voukoum ?
Naomi Torrent : Exactement, nous sommes en face. C’est mon enfance. Ça a été un quartier où les gens me connaissent depuis que je suis toute petite. J’allais à l’école à pied. Ma meilleure amie à l’époque c’était ma voisine qui habitait en face. Donc j’allais la chercher chez elle. On allait à l’école à pied. On parlait sur le chemin, on bavardait en classe. Cependant, pour ceux qui ne le savent pas, j’avais félicitations sur mon tableau d’honneur, mais j’avais bavardage (rires).
Sache que tu n’es pas la seule, j’étais pareil.
Je pense que beaucoup de Guadeloupéens ont eu bavardage sur leurs bulletins. Du coup, moi j’étais en face du local de Voukoum, dans la rue en face. Le groupe est dans la rue du Chevalier de Saint-George et moi je suis en face. Eviemment, je ne donnerais pas mon adresse (rires).
Tu as raison, on ne sait jamais. On garde le secret.
Naomi Torrent : donc si je ne déboule pas, je ferme tout pour ne pas avoir la tristesse de savoir que les autres personnes sont dans les rues.
Quel est ton parcours, que faisais-tu avant de te présenter à l’élection de Miss Guadeloupe ? Quel est ton parcours ? Et quelles sont les études que tu as faites ?
Naomi Torrent : j’ai fait un bac économique et social, j’ai fait une classe préparatoire en économie et j’ai fait deux écoles de commerce. J’ai un master en management et un master en ingénierie financière. Je suis donc analyste financière. J’ai surtout fait de la fusion acquisition.
Qu’est-ce que la fusion acquisition ?
Naomi Torrent : Pour faire simple, le Karukera Café où nous nous trouvons veut racheter le restaurant d’à côté. Je fais la valorisation d’entreprise de ce restaurant. Je dis à Karukera Café, vous devriez acheter le restaurant pour telle somme.
C’est donc toi qui estime la valeur d’une entreprise ?
Naomi Torrent : C’est exact mais dans le cadre d’une fusion ou d’une acquisition.
Où as-tu fait tes études ?
Naomi Torrent : j’ai commencé en Île-de-France puis j’ai été à Lyon. J’ai fait deux école de commerce, une sur Paris et l’autre sur Lyon.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de participer au concours régional ? Était-ce un choix personnel ?
Naomi Torrent : Pour être honnête, il s’agit de mes envies personnelles. J’aime à dire que c’est ma crise de la trentaine. Un peu avant mes trente ans, j’ai fait le bilan de ma vie, de mon parcours, de ce que j’ai fait. avant. Juste me sonder intérieurement pour savoir si j’avais encore des rêves. Et je me suis rendu compte que oui et que parmi ces rêves, il y avait cette aventure de Miss que je n’avais jamais tenté. Selon moi, je pense que je n’avais pas forcément le courage et aussi parce que je mettais une certaine distance entre ce que je voyais à l’écran et moi. C’est-à-dire que pour moi…
Tu ne te voyais pas être sur une scène pour défiler ?
Naomi Torrent : C’est compliqué à expliquer mais c’est comme si elles avaient quelque chose que moi je n’avais pas. J’avais ce genre de pensée « Non mais c’est bien beau de regarder, c’est joli, c’est sympa, mais moi je ne pourrais pas le faire. » Ce n’est qu’avec le temps que j’ai passé un peu cette barrière de « Je ne pourrais pas le faire”, à, “si mais je le peux”.
Justement, comment as-tu pu franchir cette barrière mentale ?
Naomi Torrent : C’est un travail intérieur que j’ai entrepris mais c’est venu naturellement. J’ai vécu des expériences. C’était un déclic à mes vingt-neuf ans je me suis dis « Mais est-ce que tu es satisfaite de ce que tu fais ? Est-ce que tu ne vas pas avoir des regrets si tu ne fais pas certaines choses dont tu as envie ? » Et c’est cette peut-être peur d’avoir des regrets qui m’a poussé en fait à me dire « Non mais en fait peu importe le résultat, tu en as envie, tu y vas”. C’est donc comme cela que j’ai franchi le cap et que j’ai participé au concours.
Comme une grande majorité des filles de ton âge enfant, est-ce que tu te voyais être Miss ou Mannequin ?
Naomi Torrent : Alors là pas du tout. (rires)
Tu ne rêvais pas de cela ?
Naomi Torrent : Je voyais ça avec une certaine distance. C’était joli, beau à regarder à la télévision mais, encore une fois, je ne m’y voyais pas. Je mettais vraiment une certaine distance entre ce que je voyais et ma vie. J’étais plus une téléspectatrice assidue. A chaque fois, Je regardais. Je donnais mon petit commentaire sur les différentes candidates des précédentes éditions mais avec ma position de téléspectatrice mais pas comme un rêve d’enfant. Je préfère dire que c’est un rêve d’adulte.
Justement, venons-en. Comment s’est déroulée l’aventure Miss Guadeloupe ? Qu’est-ce qui t’a le plus marqué ?
Naomi Torrent : si je devais résumer toute l’aventure du casting à l’élection, ça s’est super bien passé. Le tout premier casting qu’on a fait, j’ai eu un gros coup un gros de stress. Je me suis demandé si j’étais à ma place, si j’allais réussir à le faire. Après, je n’étais pas seule, il y a plein de candidates. Il y a des passages en groupe et sur le coup le tout premier passage en groupe. Je me souviens que lors des passages, on nous demandait de faire pleins de choses, des pauses etc et la candidate devant moi, Alexandra Martinez qui représentait Morne-A-L’eau, s’est exécutée, elle a fait sa pause. Lorsque ce fut mon tour, je ne me souvenais pas de ce que je devais faire, je me dis “ oula, après c’est toi, est-ce que tu vas réussir à prendre le pas ? Est-ce que c’est vraiment pour toi ? » Un doute m’a vraiment envahie. Cependant, juste après ce passage, on a eu le passage individuel devant le jury. là, j’ai tout relâché. J’ai pu expliquer pourquoi j’étais là, ce que je voulais représenter, quel message je voulais transmettre et je me suis sentie tellement bien après. C’est à ce moment-là que je me suis dit “ si, tu es peut-être à ta place, ça va le faire”.
Qu’est-ce qui t’a le plus marqué dans cette aventure qui se poursuit toujours ?
Naomi Torrent : A cette question, je dirais mon évolution mine de rien. On ne s’en rend pas forcément compte quand on est euh dans le dans le mouvement, quand on vit la chose, mais avec du recul. Non, en vrai, ce qui m’a le plus marqué, c’est le fait de me sentir bien du début à la fin. C’est aussi de me dire que malgré les doutes, j’avais le courage de le faire. Jusqu’à présent, ça se passe bien. C’est cette satisfaction de me dire “ OK, ça fonctionne, ça marche, ça plaît. Toi, tu te plais, ça plaît aux gens, tout le monde est content entre guillemets. Donc ben c’est cool en fait.” J’espère avoir répondu à la question.
Dès le début du concours, tu as été plébiscitée par le public et ce jusqu’à ta victoire. Est-ce que tu y as cru depuis le début ?
Naomi Torrent : Sans prétention aucune, à partir du moment où je me suis présentée au casting de Miss Guadeloupe, je me voyais Miss Guadeloupe. Je ne suis pas arrivée en me disant je ne vais pas gagner. Non. Le résultat et la manière de penser sont deux choses différentes. Je suis arrivée avec un état d’esprit où je me suis dit je peux gagner, je vais faire en sorte de gagner. En tout cas je vais donner mon maximum. Je me voyais donc Miss Guadeloupe. Après c’est une chose d’imaginer et de vivre. On peut s’imaginer plein de choses mais une fois qu’on le vit, on est-même surpris du résultat. Oui, j’ai eu plein de soutien à ma famille, mon entourage, toute la Basse-Terre et c’est vrai que j’aimais me conforter dans ce sentiment que tout se passe bien. Qu’importe le résultat à la fin, tout se passe bien. J’étais déjà la Miss Guadeloupe des Basse-terriens avant même d’être élue. J’étais aussi déjà la Miss Guadeloupe de mes proches et de ma famille. C’était une certaine satisfaction que j’aurais gardé qu’importe le résultat.
Depuis ton sacre, comment se passe ta nouvelle vie de Miss Guadeloupe 2025 ? Elle doit être à 100 à l’heure ?
Naomi Torrent : Elle est à mille à l’heure, je ne vais pas mentir. Oui, c’est beaucoup d’investissements, beaucoup d’événements et en même temps, c’est beaucoup d’amour. D’ailleurs, pour moi, nous ne sommes pas assez préparés à recevoir autant d’amour.
Peux-tu expliquer tes propos :
Naomi Torrent : Me concernant, dans ma personnalité, je suis vite génée, mal à l’aise. Alors les applaudissements, les messages d’amour du style “ Miss Guadeloupe on t’aime”. C’est bien mais sur le moment, ça fait bizarre. pense que ça dépend de la personnalité de chacun mais personnellement j’ai mis un peu de temps à accepter et souvent les gens qui m’entourent, notamment les membres du Comité me disent assez régulièrement “ Naomi Torrent accepte”.
Es-tu introvertie ?
Naomi Torrent : je suis assez introvertie mais je sais faire la différence au sens où j’ai conscience que les Guadeloupéens ont élu une Miss, qu’elle soit introvertie ou non, je ne vais pas m’amuser à faire la timide avec des personnes qui viennent à ma rencontre. J’estime que c’est le minimum d’aller vers les gens de leur sourire de discuter avec eux et d’échanger. Mine de rien introverti ou pas, ça me plaît. Donc ce n’est pas si compliqué que ça. Mais c’est vrai qu’au début, j’ai eu du mal à accepter la tonne d’amour et de compliments que je recevais.
Depuis que tu as été élue Miss Guadeloupe en Juillet dernier, quel est l’événement auquel tu as participé et que tu as le plus aimé ?
Naomi Torrent : Le tour du cycliste. J’ai même pas besoin de réfléchir.(rires).
Tu n’es pas la première à mettre le tour de la Guadeloupe comme événement majeur. Mais pourquoi ?
Naomi Torrent : C’est tout simplement génial. Je ne sais pas comment chacune l’a vécu, mais personnellement j’étais fatiguée. J’étais épuisée. La veille du premier jour, on avait eu un événement, qui c’était terminé à 3h du matin. Le temps de me coucher, il était 4h du matin. Je devais me réveiller à 6h. Je n’ai clairement pas dormi. J’étais fatiguée. Pourtant, lors de l’étape, je n’ai rien senti. J’ai ressenti la fatigue, à la fin de l’événement. C’était incroyable. Ces milliers de personnes qui attendaient sur le chemin. Je ne me souviens plus du parcours exact. Il me semble que c’est la côte Sous-le-vent et sur tout le trajet, des centaines voire des milliers de gens que je ne connaissais pas, criaient “ La Miss on t’aime.” C’est trop bien. Encore une fois, je me suis présentée à cette élection de Miss Guadeloupe pour moi mais aussi pour tout le monde. J’ai envie de ramener la couronne, d’aller le plus loin possible et pour rendre aux Guadeloupéens ce qu’ils m’ont donné depuis ces quelques mois où je porte la couronne.
Tu es la nouvelle Miss Guadeloupe, tu vas nous représenter au concours national, justement, que représente la Guadeloupe pour toi ?
Naomi Torrent : C’est mon chez moi. C’est mon identité mais aussi ma personnalité, j’aime tout. J’ai fait 11 ans en Île-de-France. La Guadeloupe a toujours et sera toujours dans mon cœur. J’ai toujours été fière d’être Guadeloupéenne. Je nous trouve drôle, authentique, beaux et forts. Nous avons quelque chose d’unique. Je suis fière d’arriver sur scène avec l’écharpe Guadeloupe et de gagner Miss France, ce d’ailleurs, ce que je nous souhaite, que l’on gagne de nouveau cette élection de Miss France. Je suis déjà tellement fière d’être Miss Guadeloupe.
Mais une question un peu plus personnelle. Est-ce que Naomi Torent, Miss Guadeloupe a a une ou plusieurs passions ?
Naomi Torrent : oh oui, j’en ai pas mal. J’aime l’écriture, le carnaval que j’ai déjà énoncé. Pourquoi le carnaval ? Car, cela nous ressemble tellement. J’aime beaucoup le chant aussi. Après, la liste est longue vu que j’ai pleins de choses qui m’intéressent. Il y a des choses que j’aimerais bien approfondir peut-être dans quelques années comme l’écriture ou le chant.
Lorsque tu dis que tu aimes l’écriture qu’entends-tu par-là ?
Naomi Torrent : je me rêve romancière.
Intéressant.
Naomi Torrent : Affaire à suivre (rires).
Tu as déjà commencé ou même essayé ?
Naomi Torrent : j’ai plein de projets que j’ai déjà commencé que je n’ai jamais terminé. Je ne sais pas si c’est un petit blocage mais j’espère qu’avec le temps, j’accomplirai cet autre rêve. Tout est une question de bon timing. Ce qui fut le cas pour le rêve de Miss Guadeloupe que je vis à plein temps. Je me dis que les autres se réaliseront en temps voulu. Il suffit d’y croire et de mettre un peu de bonne volonté et je fais confiance à l’univers.
Si tu as été élue Miss Guadeloupe, c’est pour représenter la beauté et la femme guadeloupéenne à Miss France, comment se passe les préparations pour Miss France ?
Naomi Torrent : Miss Guadeloupe est assez intense et particulier. Je ne donnerai pas tous les détails parce que j’estime que ça reste un petit secret. Cependant, ce que je peux dire c’est que nous sommes mais je pense que ce qui fait que chaque Miss Guadeloupe arrive a tiré son épingle du jeu, c’est de se préparer au rôle de Miss France, tout en étant Miss Guadeloupe puisque nous sommes partout. Nous participons à différents événements du territoire. C’est une organisation assez particulière. Il faut donner de son temps, s’investir au maximum. Il faut accepter que parfois les rendez-vous s’enchaînent, parfois à la dernière minute. Il arrive que je ne sois pas dans mon meilleur état d’esprit. On apprend quand même durant cette préparation à distinguer nos émotions de la représentation. Ce qui veut dire, que je peux être énervé ce matin, mais ça ne veut pas dire que la petite fille de 5 ans qui m’interpelle pour une photo. doit ressentir que je suis énervée ou que je suis triste ? » Non. Et ça, je pense que c’est ça aussi l’essence de Miss France. Pendant un an, on accepte un rôle qui n’est pas forcément facile à vivre, mais on l’a quand même accepté. Jusqu’au bout, on essaie de faire les gens rêver.
J’ai toujours aimé rêver. Je ne serai pas seule parce que cette fois, on va tous réver ensemble. Je sais qu’il y a des inconvénients dans tout. Je suis quelqu’un de franche et je ne me vois pas dire aux jeunes femmes qui rêvent de devenir Miss, qu’il n’y a pas d’inconvénients. Être miss ça demande de l’engagement, du temps et ça demande une certaine volonté. Me concernant, j’ai cette volonté de devenir Miss France.
Qu’attends-tu de cette année et de cette future aventure Miss France ?
Naomi Torrent : honnêtement ? Rien de particulier. Sincèrement, je prends les choses telles qu’elles sont. Je ne m’attendais à rien de particulier pour Miss Guadeloupe et pourtant je pense pouvoir dire que je vis une très belle aventure et c’est pareil pour Miss France. Je n’ai pas envie de me faire une certaine image de ce que ce sera pour plusieurs raisons, notamment parce que je n’ai pas envie d’être déçu et tout simplement je sais qu’il ne faut pas forcément idéaliser quelque chose. J’ai juste envie de profiter de l’aventure telle qu’elle sera avec ses ses avantages et ses inconvénients. S’il y a quelque chose que j’espère de cette année. Miss Guadeloupe-Miss France, c’est de profiter un maximum et de prendre un maximum d’amour et d’énergie et de rêver avec les gens pendant un an.
Si tu avais un message à faire passer à une jeune fille qui voudrait devenir miss et qui comme toi voudrait franchir ce pas émotionnel ?
Naomi Torrent : De se lancer. De prendre en compte certains paramètres comme tout ce que j’ai dit. Ca demande du temps, de la dévotion mais également à se demander la raison pour laquelle on se présente. Pourquoi vous voulez être miss, quelle image vous avez envie de véhiculer. Vous pouvez déjà l’incarner avant même d’être miss. C’est de l’entraînement mais surtout de se lancer. Si vraiment après s’être posée des questions les bonnes questions, vous vous rendez compte que vous avez encore envie de participer, lancez-vous. Ne vous posez pas mille questions. Il est vrai que moi j’avais plein de questions et certaines personnes de ma famille et mon entourage m’ont accompagné, encouragé. J’ai compris que ça ne sert à rien. Juste fais ce que tu sais faire de mieux, soit toi-même. Donc soyez vous-même et lancez-vous et ça ne peut que marcher. Peu importe le résultat, il y a forcément quelque chose de positif qui va en ressortir.
As-tu un message à faire passer aux personnes qui regarderont votre interview ?
Naomi Torrent : J’espère que ça vous a plu ? J’espère que vous avez pu apprendre un peu plus sur ma personnalité et que vous m’aimez bien (rires). Je n’ai pas grand chose. Juste pour toutes les personnes qui me soutiennent, merci du fond du cœur parce que c’est ensemble qu’on va le faire.
Où pouvons-nous suivre ton actualité ? Es-tu présent sur les réseaux sociaux ?
Noami Torrent : Oui, je suis présente sur les réseaux sociaux. Je pense qu’on peut notamment voir ce que je partage sur mon compte Instagram : Naomi Torrent et sur le compte Instagram, les pages Facebook de Miss Guadeloupe officiel.
Naomi Torrent, merci d’avoir répondu à nos questions, nous te souhaitons beaucoup de réussite pour l’aventure Miss France
Naomi Torrent : Merci beaucoup et c’est un honneur partager. C’est toujours un plaisir d’échanger avec les médias et les personnes qui me suivent à travers un écran.
