Rattrapé par une dette de plus de 16 000 dollars, un homme a choisi de se jeter à l’eau depuis un paquebot à San Juan. Repêché par un jet-ski, il a finalement été arrêté alors qu’il tentait de fuir avec une grosse somme en liquide.
Cet un incident digne d’un film Hollywoodien qui s’est déroulé dans la matinée du 7 septembre au port de San Juan à Porto Rico. Alors que le navire Rhapsody of the Seas de Royal Caribbean s’apprêtait à débarquer ses passagers au Port de San Juan. Selon la plainte déposée au tribunal fédéral de Porto Rico, Jey Gonzalez-Diaz, un passager, a sauté par-dessus bord vers 9 h 15. La raison de cet acte désespéré ? Éviter de régler une dette de 16 710,24 dollars accumulée en grande partie au casino du navire.
Sa fuite, filmée par les caméras de surveillance, a tourné court. Alors qu’il nageait dans les eaux du port, il a été secouru par un individu passant sur un jet-ski. Les agents fédéraux de la CBP l’ont rapidement relocalisé et interpellé non loin du Capitole de Porto Rico. Lors de sa fouille, ils ont découvert qu’il était en possession de 14 600 dollars en espèces, deux téléphones portables et pas moins de cinq pièces d’identité différentes.
Un suspect aux multiples identités et un frère déjà incarcéré
L’enquête a révélé un personnage trouble aux multiples identités. Interrogé, Gonzalez-Diaz a justifié son saut en affirmant qu’il craignait d’être » taxé » sur la somme importante d’argent qu’il transportait. Royal Caribbean a informé les enquêteurs que le passager était enregistré sous le nom de Jeremy Diaz, un détail qui a mis la puce à l’oreille des autorités. Une vérification approfondie a établi qu’un détenu répondant au nom de Jeremy Omar Gonzalez-Diaz était déjà incarcéré depuis janvier au centre de détention fédéral de Guaynabo. Face à cette révélation, Jey Gonzalez-Diaz a rétorqué aux enquêteurs, avec un culot remarquable : » Si vous étiez bons dans votre travail, vous le sauriez déjà « .
Libéré sous caution selon les médias locaux, Jey Gonzalez-Diaz n’est pas au bout de ses peines. Il est accusé d’avoir tenté de contourner les obligations de déclaration monétaire. S’il est reconnu coupable, il encourt une amende pouvant aller jusqu’à 250 000 dollars, une peine maximale de cinq ans de prison, ou les deux.
