Madame La Présidente débarque en Guadeloupe

Madame La Présidente en Guadeloupe ! Oui ! Dimanche 30 juin 2024, Meriem Khali-Malone, fondatrice de la marque de produits capillaires pour femmes était en Guadeloupe. Depuis 2017, la jeune entrepreneuse est à la tête d’une véritable licorne. En huit ans, Madame La Présidente s’est hissée sur le podium des fabricants de produits capillaires pour cheveux crépus et bouclés. Face à nos caméras, Madame La Présidente ou plutôt Meriem Khali-Malone est revenue sur son parcours.

Ah ! Le cheveux crépu ! Que tu as été critiqué, méprisé et réprimé. Pourtant tu es l’identité de millions d’individus répartis sur les trois bords de l’océan et même au-delà. Durant des siècles, ils ont voulu t’invisibiliser à croire que tu es une tare.  

En même temps, il faut dire que ce rapport négatif à nos racines capillaires a pris naissance dans les méandres de l’histoire de l’esclavage et la colonisation. C’est à cette période tragique de l’Humanité qu’est apparue, la stigmatisation autour du cheveux crépu et bouclé.  

Dans son ouvrage, “Peau noire cheveu crépu, L’histoire d’une aliénation” Juliette Smeralda a consacré une étude anthropologique et psychologique pour retracer le cheminement de l’image de soi dans les diasporas noire et indienne. Ainsi elle va expliquer que c’est d’abord le regard de l’Autre sur cette population qui a été le déclencheur. Le regard que le colon a posé sur l’Africain et son cheveu a été méprisant. Ce cheveu n’a pas été considéré comme normal, car dans la culture occidentale, le rôle de la chevelure est appréhendé de différentes façons. Toujours selon la chercheuse Martiniquaise, de façon érotique, le cheveu long est vu comme un marqueur social, une valeur de séduction. D’autre part, la perception du cheveu repose aussi sur une valeur biblique qui a longtemps véhiculé le cheveu long comme une vertue et un certain pouvoir de l’homme et sa force à l’image de Samson. Pour ce qui est de la femme, son cheveu long est apprécié et se veut être un atout de séduction. Autant d’éléments qui ont forgé le regard négatif autour du cheveu crépu.  

 De plus, selon Olivia Martial dans son mémoire, EN QUOI LA RECONQUÊTE CAPILLAIRE EST-ELLE UNE QUESTION IDENTITAIRE ? Le cas des Afrodescendantes martiniquaises; “ si aujourd’hui le regard sur le cheveu bouclé et crépu est si négatif c’est lié aussi au fait que durant la période coloniale et esclavagiste  

“ Les irritations et les plaies causées par les parasites qui infectaient le cuir chevelu étaient couvertes par la masse compacte et épaisse des cheveux, ce qui rendait tout traitement difficile. Ce problème s’ajoutait à la difficulté qu’avaient les esclaves à soigner leurs cheveux. Une situation qui ne leur a pas permis de mettre en valeur leurs cheveux, les poussant à par méconnaître la valeur de leurs cheveux. Une fois privé de leur peigne et du temps nécessaire à l’entretien et à la mise en valeur de leur cheveu, ils ont commencé à développer du ressentiment envers ce dernier. “ 

Toujours selon Olivia Martial, La violence née de l’esclavage et les rapports de dominations (de “race”, de classe et de genre) qui ont subsisté, ont modifié le regard porté par la société créole dans laquelle nous évoluons sur les différents types de métissages. Les types de mélanges ont été déterminés en fonction de caractéristiques physiques , ainsi que de leur supposée “nature”, tempéraments et capacités d’adaptation et d’assimilation. Les termes désignant les types raciaux ont progressivement évolués pour désigner des classes sociales puis des pratiques sociales.  

 Les années et siècles sont passés et malgré tout, les rapports au cheveu crépu sont toujours aussi conflictuels. Combien sommes-nous encore à se lisser les cheveux ? A faire des défrisages ou porter des perruques pour cacher la véritable nature de nos cheveux naturels ? Combien sommes-nous à ne pas savoir comment se coiffer au naturel et surtout comment entretenir nos tignasses ? De nos jours, combien d’entre nous souffrent encore de remarques négatives sur notre texture capillaire ?  

Disons-le, la société créole mais pas que, la société occidentale dans laquelle nous évoluons, nous afrodescendants, repose encore sur ces différenciations liées à la pigmentation et dans une moindre mesure sur la texture capillaire qui définissent ton degré de beauté, ce malgré le fait que le respect des différences s’est établi comme le sacro-sain principe du bien vivre ensemble. Néanmoins, malgré la possible égalité et liberté dont nous jouissons, nous constatons pourtant que le cheveu crépu ou bouclé est encore mal vu. Nombre d’entre nous, pour occuper des postes continuent à se défriser le cheveu ou porter la perruque pour occuper des postes ou garder son travail alors que la Loi est claire : aucun patron ne peut contraindre son employé à adopter des coiffures “ conforme”, la compagnie Air France en a fait les frais tout récemment en se voyant condamné pour discrimination après que la compagnie aérienne nationale ait forcé un de ces employés portant des cheveux dreadlocks à changer de coiffure.  

Bon pas de panique, en France, le cheveu crépu commence à avoir un peu plus de visibilité. Merci les personnalités publiques afro-descendantes ou d’origines maghébines qui osent arborer des coiffures naturelles. De plus, des boutiques physiques comme en ligne se sont spécialisées dans le cheveu typé. Le cheveu crépu a même sa journée annuelle. Bref, il a pris sa revanche. Tressé, en afro ou locksé, il s’affiche partout. Le temps du défrisage est terminé, voici venu le temps de l’acceptation de soi. Toutefois, le constat est quasi le même, en France, à la différence des Etats-Unis, il y a peu de choix au niveau des produits capillaires. Pendant très longtemps, les grandes marques de cosmétiques ignoraient la clientèle issue de nos minorités plus que visibles. Il n’y a pas si longtemps, les multinationales ne proposaient que le traditionnel défrisage, les couleurs et autres produits chimiques anti boucles que l’on peut voir dans les rayons cosmétiques-capillaires des supermarchés. Difficile donc quand on a un cuir chevelure typé de trouver satisfaction à nos petites folies capillaires et bien souvent, cela nous frustre. Ne parlons même pas du dessèchement du cuire chevelure entrainant régulièrement une fragilité du cheveu qui finit par se casser. Néanmoins, n’ayez crainte, les grandes marques du capillaire ont compris et désormais, elles proposent un panel de produits pour l’entretien, la fortification du cheveu naturel. Mais, si ces grands noms du cosmétique ont emprunté la route du natural hair c’est bien parce qu’il y avait une réelle demande de notre part et puis sans les attendre, quelques marques se sont engouffrées dans cette niche plus que porteuse. Bien souvent, il s’agit de marques créées par des femmes vivant ces problématiques. Elles n’ont pas le chiffre d’affaires des mastodontes du secteur pourtant, elles ont réussi à consolider leur place au point de devenir des références du secteur. C’est le cas de MADAME LA PRESIDENTE.  

Créée en 2017 par Meriem Khali Malone qui, pour l’anecdote, n’évoluait pas dans les domaines du cosmétique ou du capillaire. Quand on lui demande ce qui l’a poussé à entreprendre dans le secteur de l’entretien capillaire, elle évoque son alopécie androgénique et de son malaise à avoir des cheveux bouclés dans un pays où la grande majorité des actrices, des journalistes ou des sportives sont blanches avec des cheveux blonds et longs. Selon ses propres dires, tout aurait commencé lors d’un voyage aux Etats-Unis, pays pionniers dans le secteur et où les femmes afro-américaines ou métissées sont fières d’elles et de leurs cheveux.  

Dimanche 30 juin 2024, Meriem Khali-Malone, fondatrice de la marque de produits capillaires pour les femmes au naturel était en Guadeloupe. En huit ans, Madame La Présidente s’est hissée sur le podium des fabricants de produits capillaires pour cheveux crépus et bouclés. Elle est aujourd’hui à la tête d’une véritable licorne. Face à nos caméras, Madame La Présidente ou plutôt Meriem Khali-Malone est revenue sur son parcours. 

Merieme Khali Malone bonsoir, vous entrepreneuse, créatrice d’une marque de produits capillaires “ Madame La Présidente”, bienvenue sur The Link Fwi, premièrement qui parlez-nous de vous, qui êtes-vous, d’où venez-vous  ? 

Meriem Khali-Malone : Bonjour. En effet, comme vous l’avez dit, je suis la fondatrice d’une marque qui s’appelle Madame La Présidente, qui est une marque axée sur les produits capillaires pour cheveux bouclés et crépus que j’ai fondée en 2017 et l’objectif était simple c’était de simplifier la routine capillaire de toutes les femmes c’est à dire du cheveu le plus lisse au cheveu le plus crépu et de leur proposer des solutions pour renforcer leurs cheveux enrayer la  chute, favoriser la pousse et donner du volume ainsi que de la densité à leurs cheveux.  

Quel est votre parcours personnel et professionnel ?, Etiez-vous déjà dans la domaine capillaire ? Nous savons que vous évoluiez dans l’art. Pouvez-vous nous en parler ?  

Meriem Khali-Malone : J’ai effectivement démarré dans l’art domaine. J’ai fait des études en histoire de l’art et j’ai commencé en organisant des expositions des foires d’art contemporains un peu partout dans le Monde, en France, en Autriche à Moscou ( Russie) ou encore aux États-Unis, en Angleterre. J’ai même déménagé aux USA pendant deux ans pour exercer mon métier et c’est là-bas, aux États-Unis que j’ai découvert une  nouvelle façon de prendre soin de mes cheveux via les produits naturels. A savoir, apprendre à mettre en valeur mes boucles ce que je ne savais absolument pas faire quand je vivais à Paris où je ne connaissais pas toutes les techniques pour les entretenir. A la fin de mon séjour aux Etats-Unis, je suis revenue en France où j’ai pris la direction d’un centre culturel et là je suis retombée dans ce “marasme” capillaire. En France, je n’avais pas les produits que j’avais trouvé, je n’avais aucune solution. C’est donc comme cela que l’idée de “ Madame La Présidente” a commencé à germer. Je me suis d’abord attelé à la création d’un complément alimentaire parce que je souffre d’alopécie androgénétique, donc c’est une perte de cheveux irréversible qu’e l’on m’a diagnostiqué à 18 ans pour y faire face, j’ai besoin de prendre des compléments alimentaires une à deux fois par an pour renforcer mes cheveux en parallèle de d’un traitement que je dois prendre à vie et c’est la raison pour laquelle j’ai créé Résolution numéro 1 qui est aujourd’hui en encore, et j’en suis hyper, la formulation la plus complète qui existe sur le marché pour pour rendre les cheveux aussi beau que possible.  

Mais question, est-ce que le passage de l’ art au capillaire était difficile pour vous ? 

Meriem Khali-Malone : Pour être honnête, je n’ai pas le souvenir que ça a été difficile parce que parce que j’adore les challenges et que je suis un petit peu Têtre brûlée. Quand j’ai une idée, je vais jusqu’au bout, raison pour laquelle, je ne me suis pas rendu compte de la difficulté. C’est vrai que j’ai tout quitté alors que j’avais un bon travail, je suis mère de trois enfants, autant vous dire que je partais vers l’inconnu et que le défi était grand mais j’ai sans doute eu plus de chance que d’autres puisqu’en six mois, j’avais une clientèle fidèle du coup je n’ai pas senti la pression et je n’ai des années de galère comme certains (es) entrepreneurs(euses). Madame La Présidente s’est développée très vite, on parle de 260 % de croissance annuelle donc oui le développement de la marche a été très vite.  

Aujourd’hui, huit ans après la création de “ Madame  La Présidente “, pensiez-vous que votre marque connaisse le succès auprès des acheteuses ? 

Meriem Khali-Malone : Non pas du tout. Le contraire même. Petite anecdote, quand j’ai démarré et que j’ai fait mon premier Business Plan, chose que je ne savais absolument pas faire, j’ai marqué que j’avais pour objectif 40 000€ de chiffre d’affaires sur delta d’un an et demi et honnêtement, je ne pensais pas arriver à ces objectifs. Je me disais que si j’arrivais à vendre 5000 € de produits c’était l’aboutissement. Toutefois, en 6 mois j’avais déjà dépassé les 40000 € de chiffre d’affaires et aujourd’hui, nous sommes à plusieurs millions d’€ de chiffre d’affaires. C’est incroyable ! Jamais de ma vie, j’aurais pensé que j’en serais là aujourd’hui et ce, sept ans après avec une grosse équipe de plusieurs dizaines d’employés, mille revendeurs en France, en Europe, en Afrique du Nord, même en Outremer. Comme j’aime à le dire, l’histoire est belle et complètement folle.  

Meriem Khali Malone fondatrice de Madame La Présidente. Photo : ELMS Photography
Peut-on dire qu’en France, il y a une réelle demande au niveau du cheveux crépus et bouclé ?  Et pourquoi selon vous, nos cheveux crépus ne sont pas assez visibles pour la société française ?  

Meriem Khali-Malone : Pourquoi Madame La Présidente a bien fonctionné ? Car tout simplement, en France, il n’y avait pas assez de produits pour le cheveu crépu et bouclé. Il n’y avait pas assez de propositions dans les commerces et autres boutiques pourtant spécialisées. La question de savoir pourquoi cette absence de choix ? Tout simplement parce que les grands groupes industriels mastodontes du secteur ne s’y intéressaient peu voire pas du tout. Je peux même dire qu’ils ne s’intéressaient pas à nous et à nos types de cheveux. Pour eux, le marché du cheveu crépu n’était pas assez porteur. Aujourd’hui, ils s’en rendent compte. Ils produisent donc différentes gammes pour les cheveux naturels ou bouclés. Mais si ces multinationales, bien de chez nous, s’y sont mis, c’est parce qu’elles ont bien vu que, les marques de niche comme les nôtres grossissaient, faisaient parler d’elles au-delà même de la France Hexagonale et qu’elles se développaient énormément, cela a beaucoup influencé sur leur décision d’investir ce marché du capillaire au naturel.  

Après à savoir les raisons de notre absence du marché cosmétique ou capillaire ou même dans n’importe quel domaine, je pense que vous savez très bien la cause. Tout simplement parce qu’il y a une part de la société Française et de cette élite comme vous dites qui ne veulent pas nous voir, du coup, nous avons été invisibilisés pendant très longtemps et encore à ce jour jusqu’à ce que des marques comme Madame La Présidente apparaissent et qu’elles créent leurs propres identités et redéfinissent les codes de la beauté, que nos entreprises fasses des publicités avec nos cheveux naturels en 4 par 3 sur des panneaux publicitaires en bordure du périphérique ou même à la télévision. Bien sûr que les gens ont encore du mal à l’accepter parce que cette frange de la population n’a clairement pas envie de nous voir mais désormais c’est nous qui décidons et on veut être visible et nous payons pour cela. Nous faisons du bruit et nous nous rendons aussi visibles que toutes ces mannequins sublimes blondes que l’on voyait à l’époque mais qui ne nous ressemblaient absolument pas ce qui nous rendait très mal. Nous avions du mal à nous accepter tel que nous sommes. On se sentait très mal dans notre peau parce qu’on avait l’impression que nous ne correspondions pas au standard de beauté de la femme véhiculée dans les différents médias, films ou publicités.  

Sous quelle forme se déclinent les produits “ Madame la Présidente” et quel est votre public cible ? Les femmes uniquement ou aussi les hommes ? 

Meriem Khali-Malone : C’est vrai que dès sa création Madame La Présidente est une marque qui est très axée pour les femmes, en même temps, ça s’appelle Madame la Présidente (rires), donc forcément ça parle peut-être moins à des hommes. En plus, nous sommes une marque hyper féministe donc c’est aussi des sujets qui parlent plus aux femmes. Après, dans les faits, nous avons 10 % de clients hommes quand même qui ont des réelles problématiques de cheveux, de barbe, donc ils viennent vers nos produits parce que souvent leurs femmes, leurs sœurs ou leurs tantes commandent ou achètent en pharmacie ou les conseillent. Nous avons aussi beaucoup de clientes qui achètent des produits pour leurs fils, leurs frères et leurs maris ce qu fait que nous avons aussi une clientèle homme indirectement.  

Après vous êtes attaqué au marché national, vous voici en Outremer, en Martinique et aujourd’hui en Guadeloupe pour le lancement de votre marque chez nous, qu’est-ce qui a poussé à “investir “ notre marché ? Est-ce qu’il y avait des demandes ?   

Meriem Khali-Malone : alors, c’est vrai que je suis ici pour une raison bien précise.Quand je n’avais rien et que ma marque n’était qu’à ses débuts, les premières personnes qui m’ont fait confiance était mes premières clientes antillaises originaires de la Martinique ou de la Guadeloupe. C’est pour cela que j’ai à coeur de faire mes lancements toujours chez vous parce que je n’oublie pas celles qui m’ont fait confiance et qui ont finalement commencé à parler de la fiabilité de mes produits. Je reste attacher à ce côté émotionnel et comme je suis quelqu’un de très fidèle, je me dis : “ ok c’est ici que tout a commencé, donc c’est normal que ce soit ici pour lancer mes produits et donc oui il y a un marché important ici en Guadeloupe et à la Martinique tout comme il y a un énorme marché à prendre en France et en Europe.

 

Meriem Khali Malone fondatrice de Madame La Présidente. Photo : ELMS Photography
De manière générale, est-ce que ce seront les mêmes produits que vous vendez au national où ce seront des gammes différentes ? 

Meriem Khali Malone : Evidemment ! Encore une fois nous notre expertise c’est le renforcement du cheveu, l’arrêt de la chute, la pousse et la densité et ce sont des problématiques que toutes les femmes connaissent et ce peu importe le territoire donc oui les produits sont les mêmes parce que les solutions que l’on propose sont les mêmes pour ces problèmes. 

Avez-vous des attentes particulières concernant l’arrivée de “ Madame La Présidente “ en Guadeloupe, à la Martinique et dans les Outremers ? 

Meriem Khali-Malone : Personnellement, je n’ai aucune attente. Je ne me mets aucune pression. Je prends ce qu’il y a à prendre. Puis, si demain ça s’arrête, je l’accepterais, la vie continuera mais étant active dans le domaine, je vois que le marché continue à grandir dans ces territoires-là et je suis hyper reconnaissante de me dire que depuis sept ans, ce n’est pas rien, de plus en plus de femmes achètent les produits de Madame La Présidente et elles sont nombreuses à ne jurer que par notre marque et selon moi, c’est une énorme victoire. Je ne peux pas demander plus.  

Où les Guadeloupéennes et Guadeloupéens pourront les acheter ? Il y a t-il des points de vente particuliers, des distributeurs officiels ou ils doivent passer par votre site internet.  

Meriem Khali-Malone : Non pas du tout. Pour vous rassurer, nous avons un distributeur local pour la Guadeloupe, la Martinique et les Îles du Nord, qui s’occupe de la distribution de nos produits donc on les retrouve en pharmacie principalement. Ils sont disponibles dans la plupart des pharmacies, On peut aussi les retrouver sur notre site internet Madame La Présidente : Compléments alimentaires pour cheveux (madamelapresidente.fr) et nous livrons partout notamment en Guadeloupe.  

Où pouvons-nous vous suivre, passez commande ? Êtes-vous sur les réseaux sociaux ? 

Meriem Khali-Malone : Vous pouvez nous retrouver pour pour suivre un peu le quotidien de madame la Présidente c’est principalement sur Instagram et sur TikTok où on partage des recettes naturelles pour les cheveux on y partage aussi la vie de l’équipe mais aussi les différentes sorties des nouveaux produits, avec ces réseaux on établit une forme de proximité avec nos clientes avec des posts sur la vie de la marque et son évolution.  
 

Merci beaucoup Meriem Khali-Malone.  

Meriem Khali-Malone : Avec plaisir merci à vous 

Meriem Khali Malone fondatrice de Madame La Présidente. Photo : ELMS Photography