Comme une tragédie qui se répète, ce dimanche 31 mars, aux alentours de 18h40, un feu de détritus s’est déclaré dans un local technique du CHU de la Guadeloupe. Provoquant l’évacuation rapide des services urgences, pneumologie et maladies infectieuses. Il n’y a pas de blessés et de dégâts mais un retour aux heures noires de l’incendie de 2017.
Six ans après le grave incendie qui avait frappé le CHU de la Guaeloupe, un nouveau drame lié à un départ de feu a été déploré dimanche soir vers 18h55. Les flammes ont pris dans des détritus situés dans un local technique du premier étage de l’établissement. Elles ont été éteintes avant l’arrivée des secours, par les agents du service de sécurité de l’établissement.
Dix-sept soldats du feu (dont deux officiers) ont été dépêchés sur place. Les fumées ont impacté trois services : les urgences et ceux de pneumologie et des maladies infectieuses. Les capteurs ont d’ailleurs automatiquement déclenché les extincteurs automatiques.
« Trente patients des urgences ont été évacués en raison des fumées et pour s’assurer d’écarter tous les risques. Le personnel soignant a procédé à cette manœuvre délicate avec rapidité et professionnalisme » se félicite Eric Guyander, le directeur du CHU Guadeloupe.
Une nouvelle scène de chaos, qui rappelle le triste évènement de novembre 2017, quand le CHUG avait brûlé. À l’époque, l’hôpital avait fonctionné en mode dégradé durant de long mois. Un hôpital de guerre avait même été installé sur le site, pour la prise en charge de certains patients.
Plus de peur que de mal car, une fois de plus, l’efficacité du personnel, pour la mise en sécurité des personnes présentes, peut être soulignée. Justement, « Le préfet de la région Guadeloupe et le directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) remercient l’ensemble des personnels du CHU, du SAMU et du SDIS pour leur action afin que les patients soient mis en sécurité et pris en charge« , s’est exprimée la préfecture de l’archipel dans son communiqué de presse.
Selon la Préfecture « L’ensemble des personnels et des patients pourront réintégrer les locaux dans les meilleurs délais« ,
Malgré les nouvelles rassurantes, le fonctionnement de l’hôpital sera bouleversé. En effet, pour assurer la continuité des soins, les patients évacués, dont l’état de santé le nécessite devraient être pris en charge les Eaux Claires ou le CHBT .