Au lendemain de l’annonce partielle de son gouvernement, vivement critiquée, et à quelques heures seulement du premier Conseil des ministres prévu ce lundi à 16h, Sébastien Lecornu a pris les devants. Face à une situation politique devenue intenable, il a présenté sa démission à Emmanuel Macron, qui l’a acceptée. Dans le même temps, des voix s’élèvent, à droite comme à gauche, pour réclamer une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale.
Le jeu des chaises musicales à Matignon continue. Après Michel Barnier, resté quatre mois à la tête du gouvernement, puis François Bayrou, contraint à la démission après avoir échoué à obtenir la confiance des députés au bout de neuf mois, c’est désormais Sébastien Lecornu qui quitte le navire. L’ancien ministre des Armées bat un triste record : à peine un mois passé à la tête de l’exécutif. Pour rappel, il avait été nommé le 9 septembre dernier. François Bayrou quitte Matignon, Sébastien Lecornu prend les rênes – The Link Fwi
Au lendemain de l’annonce partielle de son gouvernement — déjà vivement critiquée de part et d’autre de l’hémicycle — et à quelques heures seulement du premier Conseil des ministres prévu ce lundi à 16 h, Sébastien Lecornu a pris les devants. Face à une situation politique devenue intenable, il a présenté sa démission à Emmanuel Macron, qui l’a acceptée.
Selon Le Télégramme, les Républicains, menés par l’indéboulonnable ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, menaçaient de quitter le gouvernement. Ils conditionnaient leur participation à des engagements supplémentaires du Premier ministre, notamment sur l’immigration, et réclamaient un tiers des postes ministériels.
Toujours selon Les Échos, Bruno Retailleau, furieux de ne pas avoir été informé de la nomination de Bruno Le Maire à la Défense — qu’il juge responsable de la situation budgétaire —, aurait menacé de faire imploser la fragile coalition. En réaction, il a convoqué un comité stratégique des Républicains à 11 h 30.
LFI comme le Rassemblement National demandent une nouvelle dissolution de l’Assemblée Nationale voire même la démission du Président Emmanuel Macron.
C’est le cas de Jean-Luc Mélenchon chef de file de la gauche radicale qui demande clairement la destitution du Président.
Après la démission de Sébastien Lecornu, nous demandons l’examen immédiat de la motion déposée par 104 députés pour la destitution d’Emmanuel Macron.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) October 6, 2025
Même son de cloche pour Mathilde Panot, qui parle elle d’une démission du chef de l’Etat, responsable de cette crise politique qui dure depuis plus d’un an.
Lecornu démissionne.
— Mathilde Panot (@MathildePanot) October 6, 2025
3 Premiers ministres défaits en moins d’un an.
Le compte à rebours est lancé.
Macron doit partir.
Apprenant la démission de Sébastien Lecornu, le président du RN Jordan Bardella a de nouveau appelé à une dissolution de l’Assemblée nationale et à la tenue de nouvelles élections législatives.
Il ne peut y avoir de stabilité retrouvée sans un retour aux urnes et sans la dissolution de l'Assemblée nationale.
— Jordan Bardella (@J_Bardella) October 6, 2025
Le Rassemblement National se tiendra prêt à assumer ses responsabilités et à gouverner si les Français lui accordent une majorité. pic.twitter.com/bSkZPLgqdk
