C’est un événement historique, la France organisera les Jeux Olympiques du 26 juillet au 11 aout 2024, soit cent ans après ses premiers jeux en 1924. Pour l’occasion, c’est l’ensemble du territoire national qui est mis à l’honneur y compris les Outremers. Après la Guyane, l’Île de La Réunion et la Polynésie, c’était au tour des Antilles-Françaises d’accueillir la Flamme Olympique. En Guadeloupe, elle est arrivée le samedi 14 juin 2024, après une traversée de l’Atlantique sur le catamaran Bred Banque Populaire.
Hé oui, c’est un événement historique ! Du 26 juillet au 11 août prochain, la France organisera ses deuxièmes Jeux Olympiques. Historique car, la dernière fois qu’ils furent organisés, c’était en 1924, soit, il y a cent ans. Pour ce centenaire, c’est l’ensemble du territoire Hexagonal mais aussi ultramarin qui est convié à cette grande messe du sport. Parmi les régions qui ont accepté la venue de la flamme olympique, il y a la Guadeloupe.
Oui, ce n’est pas souvent qu’une nation obtient les Jeux Olympiques plusieurs fois. Peu de pays peuvent se targuer de ce mérite. Notre pays, la France en fait partie. Hé oui ! les prochaines olympiades qui auront lieu du 26 juillet au 11 août 2024 prochains ne sont pas nos premiers. La dernière fois que nous les avions organisé, c’était en 1924. Oui, cela fait bien cent ans !!
On pourrait se demander, pourquoi autant de temps pour revenir dans la patrie des sports, car, n’oublions pas que l’idée d’une Olympiade réunissant différents pays a est le fruit de la volonté d’un homme, un français, Pierre de Coubertin qui voulait favoriser les interactions culturelles entre les pays et de promouvoir les valeurs éducatives et universelles du pays qui l’oriente vers son projet de rénover les Jeux car, il faut le dire, c’était une période de tension pour son époque faite d’actualités brulante avec une fin de XIXe siècle faite de conflits et d’avènement de nouveaux empires ou de nouveaux états nations. On peut citer par exemple, la défaite grecque contre les Turcs en 1897 ou encore celle des Français contre les Allemands en 1870. D’ailleurs, ce sont ces grandes guerres qui ont incité les gouvernements à réformer l’éducation de leur jeunesse en favorisant le sport et l’éducation physique pour endurcir les corps, fortifier les esprits et préparer cette jeunesse à combattre pour la revanche. L’homme sportif passionné avait un tout autre objectif, celui d’unir et non de diviser. Par ailleurs, l’idée des Jeux Olympiques que nous connaissons, est le fruit d’une évolution du concept. On peut citer notamment, l’Olympiade de la République qui se tient à Paris en 1796, 1797 et 1798, toujours en France ou encore, les Jeux du petit séminaire du Rondeau à Grenoble à partir de 1832, les Jeux scandinaves (en 1834 et 1836), les festivals olympiques britanniques (depuis 1849) comme les Jeux de Much Wenlock, les Jeux athlétiques disputés à Montréal (Canada) en 1843 et qui sont rebaptisés Jeux olympiques pour les éditions 1844 et 1845 et les jeux olympiques de Zappas à Athènes en 1859 et 1870.
Pour ce centenaire, c’est l’ensemble du territoire Hexagonal mais aussi ultramarin qui est convié à cette grande messe du sport. Parmi les régions qui ont accepté la venue de la flamme olympique, (il fallait tout de même déboursé 80 000€ pour qu’elle foule le sol), il y a la Guadeloupe. L’archipel qui l’a accueillie le samedi 14 juin 2024.
La flamme olympique sera convoyée au départ de Brest sur le Maxi Banque Populaire d’Armel le Cléac’h avec un équipage prestigieux composé de Marie-José Pérec, Marine Lorphelin, Alexis Michalik et Hugo Olinger.
Quelques centaines de personnes s’étaient déplacées au Mémorial ACTe de Pointe-à-Pitre pour assister à l’arrivée du Maxi Trimaran porteur de la flamme et ont acclamé l’enfant du pays à sa descente du bateau, torche en main. Marie-José Perecétait la première relayeuse en Guadeloupe. « On a tant donné au sport, d’emmener la flamme sur le bateau le plus majestueux, ici, c’est tout un symbole ! C’est une belle manière de remercier, mettre à l’honneur le sport guadeloupéen, les Guadeloupéens. On emmène un petit bout des Jeux ici », a déclaré Marie-José Perec, qui a été accueillie par sa grand-mère de 101 ans.
La journée marathon durant laquelle la flamme a parcouru différents points de l’archipel s’est cloturée en apothéose avec le traditionnel allumage du chaudron olympique au Vélodrome de Gourdeliane à Baie-Mahault. Avant de rejoindre un vélodrome bondé, elle a début son parcours au Mémorial Acte avec comme premier porteur, Marie-José Pérec. Puis, elle est passée à travers les rues de la ville de Pointe-à-Pitre sous les acclamations d’un public venu nombreux et accompagné en musique de carnaval jouée par les principales formations carnavalesques de la ville. Ensuite, la Flamme a gagné le Palais des Sports du Gosier, pour ensuite prendre la direction de Saint-François, avec une visite à la Pointe des Châteaux, avant de prendre la direction de Saint-Claude et de Basse-Terre. Puis, elle a traversé la ville cotière du Moule avant de gau Creps de Guadeloupe et à Petit-Bourg. Elle a aussi rallié les Saintes avant de revenir pour un final à Baie-Mahault en fin d’après-midi où elle déambulera dans les artères de la ville.
«Quand on vit en Guadeloupe, dans l’outre-mer, c’est nous qui allons vers l’Hexagone, là c’est la flamme qui vient à nous. C’est un chemin inhabituel, un vrai symbole et une belle reconnaissance. On est remercié à la hauteur de tout ce qu’ont pu faire les sportifs guadeloupéens et de l’outre-mer pour la France», s’est réjoui Marie-Josée Pérec auprès de L’Equipe la régionale de l’étape, accueillie sous les hourras d’une foule venue en nombre.
Après Pérec, d’autres illustres athlètes antillaises se sont succédées dans le relais de la flamme, à commencer par l’ancienne nageuse Coralie Balmy et l’escrimeuse Laura Flessel, qui a emmené la flamme jusque Baie-Mahault, où l’escrime était à l’honneur. En tout, ce ne sont pas moins de 124 relayeurs qui se sont relayés pour faire vivre la flamme et l’esprit olympique dans les Antilles, pour le plus grand bonheur de la population locale.
Dimanche, la flamme olympique a repris la mer, toujours à bord du Maxi Trimaran pour rallier la Martinique, où elle est arrivée le jour même vers 18H00. Pour cette seconde traversée, Armel Le Cléac’h et son co-skipper Sébastien Josse étaient notamment accompagnés de l’épéiste guadeloupéenne Laura Flessel et du patron des JO de Paris Tony Estanguet.