Elle est journaliste, animatrice tv, entrepreneure et styliste, Ayden ou Nadine Ramin a plus d’une corde à son arc. Depuis plus de deux décennies, elle a su faire de ses passions les réalités de sa vie. De passage en Guadeloupe en juillet dernier pour la présentation de la nouvelle collection de sa marque » Glam Ethnik », elle est revenue sur son parcours, pas toujours facile.
Il est vrai qu’en Guadeloupe, son nom peut être inconnu, ou du moins pour ceux et celles qui ne s’intéressent ni à la mode ni au monde de l’audiovisuel pourtant, depuis vingt-cinq ans, Nadine Ramin est une figure majeure de l’audiovisuel pour les ultramarins basés dans l’Hexagone. Son parcours parfois semé d’embuches la place en exemple, tant sa détermination à s’imposer dans ce milieu difficile fait d’elle un modèle. Il faut dire que depuis deux décennies, elle a su faire de ses passions pour le journalisme et la mode les réalités de sa vie.
Après son BAC à 17 ans, elle part à Paris, sa ville de naissance pour faire des études de journalisme. Diplômée d’un Master en communication elle démarre sa carrière dans l’audiovisuel en tant que rédactrice.
Journaliste, elle travaille aussi bien en télévision que pour la presse écrite et parcourt l’Afrique, la Caraïbe, l’Europe et les Etats-Unis pour couvrir diverses manifestations culturelles de mode afro-caribéenne. Passionnée de mode et au fil de ses différents séjours en Afrique, en 2015 Ayden se lance dans entrepreneuriat en proposant une gamme de vêtements résolument dédiée à la femme noire et métissée. C’est d’ailleurs avec sa marque que nous l’avons et que nous voulions lui donner la parole.
De passage en Guadeloupe en juillet dernier pour la présentation de la nouvelle collection de sa marque » Glam Ethnik », elle est revenue sur son parcours, pas toujours facile.
Bonsoir Nadine Ramin ou plutôt Ayden, soyez la bienvenue sur The Link Fwi, si aujourd’hui on vous reçoit, c’est pour parler de vous mais surtout mode, Mais pour ceux et celles qui ne vous connaissent pas, qui êtes-vous ?
Ayden : Bonjour à tous ceux et celles qui liront et regarderont cette interview. Alors je suis femme de médias et femme de mode. Je suis une femme de médias depuis 25 ans parce que j’ai la joie de produire des émissions et d’animer des événements dans le monde entier. A ce jour, j’ai produit des émissions pour une dizaine de chaînes de télé dont la plus connue a été Planète Mode qu’on a tourné dans une quinzaine de pays et qui était diffusée sur TRACE TV. J’ai également fait des émissions sur BET et sur pas mal d’autres médias. J’ai me suis aussi déployé dans l’animation d’événements de prestige et culturels dans beaucoup d’autres pays, ça continue jusqu’à maintenant et en parallèle depuis presque 10 ans j’ai monté une marque de prêt-à-porter à consonance caribéenne qui s’appelle “ Glam Ethnik “.
Mais pourquoi Ayden ? D’où vient votre pseudonyme ?
Nadine Ramin : Bizarrement, je m’y attendais, car on me le demande souvent (rires). Il faut savoir qu’il fut un temps, dans ma jeunesse, je faisais de la musique on avait monté un groupe de chant…
Ah bon ?
Ayden : Hé oui (rires) et le producteur nous avait dit « choisissez des pseudos » et lorsque j’ai fait un peu l’anagramme des lettres de mon prénom Nadine devenait Ayden et c’est resté que ça soit pour la télévision que pour tout le reste et d’ailleurs, c’est ce pseudo que l’on utilise le plus. On me connait même plus entant qu’Ayden que Nadine Ramin.
C’est vrai que vous vous considérez comme une femme de médias mais justement quel est votre parcours scolaire et professionnel ?
Nadine Ramin : Alors parcours scolaire j’ai su dès mon plus jeune âge que je voulais travailler, dans les médias ma mère était à Pôle Emploi et elle m’a fait faire un test de compétences. A l’issue de ce test, il s’est avéré disons à 90 % que j’étais destinée à des métiers de communication et de créativité donc j’ai choisi très tôt le journalisme après mon BAC donc quand j’avais 17 ans je suis partie à Paris où j’ai fait un DUT Master Maîtrise Licence BAC + 5 donc en journalisme et communication puis j’ai commencé assez tôt à travailler au sein de chaînes la première était une chaîne panafricaine 3A Télésud; au bout de 5 ans j’ai commencé à produire mes propres émissions pour différents supports dont je parlais Trace, une chaîne qui s’appelle Africable qui émettait sur différents pays du continent, BET, A+ du groupe Canal + etc.
Petite aviez-vous des modèles, femmes ou hommes qui vous ont donné l’envie de devenir journaliste et entrepreneuse ?
Ayden : Alors, mon modèle absolu c’est Oprah Winfrey. Pourquoi ? Parce qu’elle a fait preuve d’une grande détermination. Oprah aussi pour son empathie parce que j’estime que quand on travaille dans les médias c’est d’abord parce qu’on aime les gens on a envie de mieux les comprendre mieux les connaître. Selon moi, c’est une femme qui comprend, écoute les autres. De plus, son parcours jonché d’embûches a aidé à son extrême sensibilité et quand vois des personnalités comme Rihanna Beyoncé bien d’autres se livrer littéralement c’est parce qu’elle se sent suffisamment bien et en confiance pour dévoiler des choses qui servent à tous finalement donc c’est pour ça que j’aime particulièrement les médias et aussi les talk shows.
Quel est votre plus beau souvenir en tant que journaliste ?
Nadine Ramin : En tant que journaliste, j’ai eu pleins de moments forts parmi eux, il y a eu a la rencontre et l’interview avec Spike Lee…
Ah oui ?
Ayden : Oui, même si ça n’est pas resté graver à l’image parce que le réalisateur du jour a eu un bug à l’écran mais j’ai juste une photo souvenir.
ah du coup l’interview n’a pas été diffusée
Nadine Ramin : non malheureusement, mais Spike Lee c’est très grand monsieur. Il s’est rendu disponible alors que son attaché de presse voulait faire barrage parce qu’elle estimait que les médias afros n’étaient pas intéressants pour lui. Tandis que lui, de par son engagement qu’on connaît cinématographique et tout avait dégagé du temps et on a pu avoir un bel échange donc cette interview avec Spike Lee sinon au niveau de l’animation, j’ai eu plusieurs moments très forts mais l’un des plus forts a été l’animation d’un concert pour SOS Racisme. A cette période, je bossais pour une chaîne qui s’appelle Direct Star c’était la maman de Cnews, non de D17 même et euh ils ont ils ont fait un grand concert pour l’égalité c’était sous la Tour Eiffel et on a réuni, on dira un million de personnes. En plus, il avait des gens comme Yannick Noah Shym Christophe Maé enfin beaucoup de célébrités et c’était sans filer, en direct donc, il faut y aller sans coupures, il n’y a pas le droit à l’erreur mais ça a été fantastique.
Comment avez-vous et quand surtout avez-vous franchi le pas de passer du journalisme à la présentation d’événements liés à la mode à travers le monde ?
Ayden : Pour tout vous dire, ça s’est fait très naturellement. Quand j’ai eu mes diplômes, j’ai postulé à différentes chaînes nationales et ces dernières m’ont fait comprendre que j’avais un très bon parcours mais pas de place à pourvoir. A ce moment, j’ai compris que les diplômes seuls ne suffisent pas et qu’il fallait acquérir de l’expérience dans des plus petits médias et là je frappe à la porte de cette chaîne qui était à ses prémices 3A Télésud et très tôt ils m’ont fait comprendre que c’est un métier qu’on fait par passion et pas uniquement pour l’argent donc il faut s’accrocher. Ils n’ont pas menti, même si je n’ai pas été payé pendant cinq ans car ils disaient ne pas avoir de moyens après je me suis rendu compte qu’ils mentaient. Du coup en parallèle, je faisais petits boulots et mes parents s’inquiétaient beaucoup mais je savais où je voulais aller. Par contre, ce qui était positif avec 3A Télésud, c’est qu’ils étaient présents sur le terrain, sur plein de festivals ils étaient invités partout et ils se sont vite rendu compte de mes aptitudes d’abord en tant que chargée de communication et de chargée de production puis en tant qu’animatrice, ils me l’ont proposé assez, il y avait un premier gros festival au Togo où l’on m’a fait venir pour l’animer, ça s’est très bien passé de là on me propose d’animer un grand show de musique au Sénégal où se produisaient des grands noms de la musique avec la présence de personnalités connues comme Lady Sweety, Neg’ Marron, Boris Diaw. On parle enfin du très beau monde. Par la suite, il y a eu le Gabon, le Cameroun, la Côte d’Ivoire. A ce moment, je commençais à monter deux émissions, une qui s’appelait, Planète mode. En fait, non, il y a d’abord eu de “fils en aiguille” et une autre qui s’appelait Sa ké cho, donc je recevais à la fois toutes les grosses stars de la musique afro comme Mewe, Fally Ipupa,Tania Saint-val ou Edith Lefel et en parallèle pour l’émission de mode on montrait les plus gros événements de mode afro caribéenne en France ou dans d’autres villes européennes ainsi qu’en Afrique donc on a commencé à me faire venir très régulièrement même plusieurs fois par mois dans différents pays africains pour animer, faire mon émission et de là ce fut une découverte folle. Au niveau de la marque je me suis rendu compte en allant notamment sur beaucoup de festivals qu’il y avait de très belles choses assez spectaculaires mais pas en prêt-à-porter et qu’est-ce que les gens achètent au quotidien ? Ce sont des vêtements faciles à porter des vêtements avec lesquels tu peux aller travailler aller prendre un verre avec des amis et j’ai vu qu’il y avait un créneau à prendre. et j’avais eu très tôt des coups de cœur sur différents tissus au fil de mes voyages je commençais à me faire faire des vêtements et dans mes émissions je portais souvent les marques d’autres créateurs dont je mentionnais toujours leurs tenues et des fois c’était mes créations faites par des tailleurs. J’ai eu de bons retours et quand j’ai vu qu’il y avait de plus en plus de demandes à un moment , je me suis lancé. C’est comme ça que j’ai monté Glam Ethnik.
Justement, que signifie le nom GLAM ETHNIK ?
Ayden : En effet, ce nom m’est venu assez vite, comme ça. Glam Ethnik pour deux raisons. Premièrement, parce que j’aime le glamour. A mon sens la femme doit être féminine un peu mystérieuse. Puis, le glamour car tout simplement, j’aime le côté doré qu’on retrouve dans la culture égyptienne et dans pas mal de mes tenues il y a cette touche glam qui est souvent présente. Deuxièmement, “ Ethnik” pour ethnique, parce que je m’intéresse à la diversité des cultures donc dans les tenues de Glam Ethnik, tu retrouves à la fois la touche caribéenne à travers le madras mais aussi la touche africaine, par exemple j’ai un imprimé kenté qui est très symbolique d’Afrique de l’Ouest. Tu as aussi des lignes assez parisiennes. Très récemment, j’étais en Inde j’ai ramené des sublimes tissus. Prochainement, j’irai en Thaïlande, je sais que je reviendrais la valise pleine des tissus en soie. Je suis fan des Batik, le jour j’irais au Mexique ça va être la folie (rires). Je suis ouverte à toutes ces cultures mais à travers leur ethnicité, au sens où j’aime les prints qui sont qui sont forts et qui évoquent quelque chose, qui racontent quelque chose et ça je le transmets à travers des vêtements qui vont donner une énergie.
De quand date la création Glam Ethnik ? quelle période à peu près ?
Ayden : La création officielle de la marque date de quasiment 10 ans donc fin 2014 ou plutôt le lancement officiel c’est fait en 2015 à la Cité de la mode à Paris lors d’un salon qui s’appelle labo ethnique mais j’avais déjà expérimenté quelques choses avant. Cependant, oui, le lancement de façon professionnelle c’est fait en juin 2015.
A qui s’adresse votre marque ? S’adresse-t-elle uniquement aux femmes ?
Nadine Ramin : Ma marque s’adresse à tous mais il est vrai que je vise en premier lieu les femmes. C’est un peu égoïste mais je souvent des vêtements que j’ai envie de porter donc je vais voir des tissus et je m’imagine avec et bien sûr n’étant pas un homme j’ai un peu moins d’inspiration (rires). Néanmoins, pas de crainte messieurs, je fais aussi des pièces pour hommes notamment sur mesure comme des pièces de ville, j’ai fait une belle ligne de chemises qui a très bien marché. Je fais du bermuda mais aussi des tuniques et des pièces casual comme les t-shirts avec des mot créoles dessus, des sweats mais avec des touches de tissu aussi et puis je propose aussi des pièces pour les enfants ainsi que pour les familles entières viennent me voir pour un baptême pour un mariage et je peux m’adresser à tous les âges.
Selon vous, pourquoi les créateurs noirs ou issus des minorités ont une fashion week à part et dont on parle très peu ?
Nadine Ramin : A vrai dire, c’est une question de moyens et d’organisation. Il faut savoir que, par exemple pour être inscrit au calendrier de la haute couture parisienne ou même du prêt-à-porter, il y a tout un tas de règles à respecter. Il y a un cahier des charges très strict à et il faut pouvoir y prétendre et pour ce faire, il faut faire face à des frais quand on veut faire des défilés dans des salles précises. Il faut aussi des équipes, avoir un lieu beaucoup. Vous voyez, il y a beaucoup de contraintes que les jeunes créateurs ne peuvent pas forcément assumer vous voyez. Ceux qui ont la possibilité d’intégrer ce fameux calendrier sont peu nombreux. Là je pense à un créateur qui s’appelle Imane Ayissi et qui aujourd’hui fait son c’est un créateur camerounais il fait chaque année et ce depuis peut-être 5 ans son show lors de la Fashion Week parisienne avec ses créations magnifiques et il y a des parutions aussi dans la presse nationale mais des marques indépendantes comme les nôtres c’est très difficile d’obtenir cette exposition.
Vous qui présentez des événements mode à travers le Monde et qui avez une marque d’inspiration Ethnique, pensez-vous que les marques ethniques ont leur place dans la mode mondiale ?
Ayden : Oui et non. Certaines à mon sens ne sont pas matures c’est plus l’aspect journalistique qui s’exprime. J’ai pu assister à certains shows où la salle était belle les mannequins étaient chouettes et les créations n’étaient absolument pas finies c’était grossier. Du coup, ça faisait amateur. Il faut savoir que quand on arrive dans l’industrie de la mode c’est tellement concurrentiel qu’on a aujourd’hui des marques du net qui proposent à bas prix des tenues très sympas alors qu’elles ne sont pas de grande qualité parce que la matière est bon marché mais la cliente y a accès donc si vous arrivez en tant que créateur avec votre produit qui est rare, vous proposez déjà des prix un peu supérieurs mais il faut que le vêtement soit aux normes sinon vous ne pouvez pas trouver votre place.
Donc il y a vraiment un cahier des charges sur la façon de créer la façon de produire de médiatiser ?
Ayden : Il faut quand même oui. Je me suis rendu compte qu’il y avait certains créateurs parfaitement talentueux mais malheureusement qui n’utilisaient pas du tout internet, pas de site, pas de page Instagram et des fois, en préparant certains shows en tant qu’animatrice je cherchais des je faisais des recherches sur eux, je ne trouvais pratiquement rien et pourtant c’est des gens qui avaient de sacrés parcours donc ça c’est une grosse erreur. Puis, n’oublions pas qu’aujourd’hui le marketing représente peut-être au moins 30 % de ventes on ne peut pas négliger cela. Je prends un autre exemple. Je me rappelle d’une marque d’une créatrice qui faisait du crochet j’ai une robe de chez elle qui est juste top c’est des semaines de travail et malheureusement cette dame était très introvertie elle ne communiquait pas sa marque c’est éteint à petit feu et pourtant le talent était là. Au fil du temps, ce que je remarque, c’est que le talent seul ne suffit pas faut communiquer.
Quel serait votre plus grand objectif en tant que créatrice et styliste ?
Nadine Ramin : Alors, ça c’est une bonne question car il y en a plusieurs. J’ai la joie d’habiller beaucoup de personnalités comme Tania Saint Val qui est une merveilleuse ambassadrice parce que j’aime sa dégaine qui est très naturelle et en même temps très caribéenne. Je peux aussi parler de Laurence Joseph pour qui j’ai eu un vrai coup de coeur je trouve qu’elle porte beaucoup mes créations avec briot. Il y a des athlètes comme Muriel Hurtis ou encore Laura Flessel et enfin beaucoup de chanteuses et j’en suis fière. De vous à moi, ce qui me rend fière également ce qui me rend le plus satisfaite c’est quand des femmes qui à la base n’ont pas confiance en elle elles vont choisir une robe Glam Ethnik je les accompagne, les conseille par rapport à leur morphologie et puis qu’elles me reviennent en me faisant des retours super positifs et me disent en gros “ je me suis senti bien, belle je me suis senti sûre de moi. Tout le monde m’a complimenté. Pour moi, le vêtement est là pour vous révéler et vous donner de l’assurance.
Où peut-on trouver vos créations ? ( en ligne ou en magasin physique ? )
Ayden : Alors, en Guadeloupe on est diffusé chez les Créateurs Antilles par Claudia Portecop qui soutient et représente ma marque depuis les débuts à Grand-Camp et puis à Paris je gère depuis 4 ans un showroom où ma marque est en vente mais également trois autres marques de créateurs qui sont assez complémentaires de mon univers et on s’entend très bien et puis quand la clientèle vient elle a un large choix.
Quel serait votre plus grand objectif en tant que créatrice et styliste ?
Nadine Ramin : Mon plus grand rêve serait réellement que Glam Ethnik soit la première marque de prêt-à-porter Made in Caraïbe à l’échelle européenne. Il y a bien eu Zara. Ils sont espagnols et j’estime que nos tissus, notre identité que ce soit le madras que ce soit d’autres matières ont leur place partout. On a bien vu l’émergence du Wax dans la mode internationale et il y a pas très longtemps que les marques françaises l’ont intégré dans leurs créations par touche donc je me dis “pourquoi pas nous ?” Du coup, en proposant des pièces très efficaces pour le vestiaire basique, Glam Ethnik peut prendre ses tournures.
Peut-être un jour on verra du madras dans des grands défilés ?
Ayden : Ça a déjà été fait. J’ai fait un sujet dessus qui a démarré sur le fait que chez Louis Vuitton, il y avait justement la présence de sacs en madras dans un défilé de Virgil Abloh, ça datait de l’année dernière. Vous pourrez trouver ça sur ma chaîne youtube et je disais que le madras s’empare des podiums internationaux donc ça vient.
Où peut-on suivre vos actualités que ça soit en tant que journaliste et styliste ? Êtes-vous sur présente sur les réseaux sociaux ?
Nadine Ramin : Tout à fait ! Les réseaux sont incontournables. Il y a l’instagram
et le Facebook de ma marque c’est Glam Ethnik. Il y a mes réseaux en tant que femme de médias et productrice, donc là avec mon nouveau talk show qui va arriver qui s’appelle
« ça nous concerne ». C’est un talk show de société sur des questions de couple, de famille, d’amitié. Ces infos là sont sur ma page Aydenland et Ayden TV sur Facebook et Instagram.
D’accord, merci Ayden !
Ayden : merci à vous et bonne continuation, sachez qu’on a besoin de médias comme les vôtres, ne lâchez surtout pas.