Ce mercredi après-midi, un promeneur a vécu une véritable scène d’horreur. Alors qu’il marchait dans la zone de Calebassier, il a découvert un crâne et des ossements humains, exhumés par les récentes intempéries. Meurtre ? Disparition ? Traces archéologiques ? Les enquêteurs devront apporter des réponses à ces questions.
Marcher à travers champ, forêt et sur le littoral est une pratique sportive répandue en Guadeloupe. Parfois, les rencontres peuvent vite glacer le sang. En effet, entre se perdre en chemin, tomber sur des individus un peu louches, se faire arroser par une averse tropicale ou se retrouver face à une falaise, la précaution est de mise.
Ce mercredi 15 octobre, au Moule, dans le secteur de Calebassier, un promeneur a fait une découverte glaçante : des ossements humains, dont un crâne, jonchant un champ boueux. La scène, digne d’un polar, a immédiatement été sécurisée par les forces de l’ordre. Sur place, les techniciens en identification criminelle de la gendarmerie ont été dépêchés pour recueillir avec minutie tous les indices, aussi infimes soient-ils. Chaque fragment osseux est examiné et prélevé avec soin, dans l’espoir de reconstituer le puzzle d’une tragédie encore mystérieuse.
Identité et causes de la mort à déterminer :
Qui est cette personne ? D’où vient-elle ? Comment a-t-elle trouvé la mort ? Meurtre ? Disparitions ou simples traces archéologiques ? Autant de questions auxquelles les enquêteurs tentent de répondre. La procureure de la République a confirmé l’ouverture d’une enquête afin de déterminer les causes du décès. Pour l’instant, le mystère reste entier : il est encore trop tôt pour avancer des hypothèses solides. La tâche des investigateurs est d’autant plus complexe que le corps, réduit à l’état de squelette, ne livre pas facilement ses secrets.
Cette macabre découverte pourrait être liée à une disparition inquiétante survenue il y a plusieurs mois dans le même secteur. Les récentes fortes pluies et le ruissellement des eaux auraient simplement mis au jour ce qui était enfoui depuis longtemps.
Pour faire avancer l’enquête, la science doit maintenant parler. Des analyses ADN, notamment à partir des dents — particulièrement résistantes au temps — seront ordonnées. C’est peut-être dans l’ADN de la victime que se trouve la clé pour révéler son identité et, enfin, comprendre ce qui s’est passé dans ce champ isolé du Moule. L’enquête ne fait que commencer.

