Le mystère concernant l’identité de celui ou celle qui allait allumer la vasque, ce vendredi à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, a donc demeuré jusqu’au bout. Le secret avait été même très bien gardé. Il y avait certes eu quelques rumeurs, ou plutôt des supputations. Au final, ce n’est pas une mais bien deux personnalités qui ont marqué l’histoire du sport tricolore et oui, nul autre que Teddy Riner et Marie-Josée Pérec. Une belle reconnaissance pour l’apport des sportifs ultramarins et surtout Guadeloupéens au sport français.
Jusqu’au bout, les organisateurs des Jeux Olympiques de Paris 2024 nous ont fait languir. Il y avait des suppositions, des rumeurs, des noms circulaient mais disons le secret avait été très bien gardé. Le mystère concernant l’identité de celui ou celle qui allait allumer la vasque, ce vendredi à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, a donc demeuré jusqu’au bout. Après des heures de suspens, ce furent donc à Marie-José Pérec et à Teddy Riner qu’est revenu l’honneur d’allumer la vasque, ce vendredi lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques 2024. La Gazelle qui est retirée des pistes depuis longtemps accompagnée du Judoka le plus titré au Monde, marchant ensemble pour allumer la vasque olympique. Tout un symbole car les deux, sont d’immenses légendes de l’olympisme français. En ce sens, on ne pouvait rêver meilleurs derniers relayeurs. C’est surtout une belle reconnaissance pour l’apport des sportifs ultramarins dont notamment les Guadeloupéens au sport français.
Bon, il est vrai qu’il n’est pas coutume pour un athlète encore en activité d’endosser ce rôle mais pour rappel, Teddy Riner est une légende vivante dans son sport car le sportif Guadeloupéen affiche un palmarès impression de dix titres de champion du monde et deux médailles d’or olympiques à son actif. Quant à Marie-José Pérec, elle est une des plus grandes athlètes françaises de l’histoire, avec trois médailles d’or olympiques en athlétisme.
Deux athlètes exceptionnels donc, un homme, une femme, tous les deux originaires de Guadeloupe. Un symbole parfait de cette cérémonie placée sous le signe du vivre ensemble et de la diversité chère à la France du XXIe siècle, tout un symbole quand on sait que ces dernières semaines les Français se sont divisés pour des questions politiques durant les élections législatives anticipées de 2024, où l’on a vu une forme de banalisation du discours raciste, antisémite et homophobe, même sur des médias de grande audience.
L’ouverture officielle des Jeux olympiques Paris 2024
L’instant a été diffusé sur France 2 et a provoqué une vague d’émotions aussi bien au sein du stade où la cérémonie avait lieu qu’au niveau des millions de téléspectateurs qui suivaient cet événement en direct. La flamme olympique a ainsi brillé de mille feux après avoir été allumée par les deux sportifs français, symbolisant ainsi l’ouverture officielle des Jeux olympiques 2024 organisés dans la Ville Lumière.
Après la traditionnelle parade des nations, un spectacle coloré et vibrant mettant à l’honneur la diversité et la richesse culturelle de la capitale française, c’est la grave et solennelle tradition de l’allumage de la vasque qui a suivi.
D’ailleurs toute la cérémonie était placée sur l’histoire et les cultures de France qui ont certes été forgées dans la violence mais qui a donné une France ouverte et vue comme un modèle à travers le Monde. Toutes les couches de la société française été représentée. De quoi faire réfléchir les racistes dont la parole a été trop longtemps banalisée. Il y a des musiques différentes comme du métal avec Gojira dans son opéra rock, du rap chanté par RimK et surtout du Aya Nakamura accompagnée par la Garde Républicaine, là encore tout un symbole quand on sait les critiques racistes que la chanteuse française la plus écoutée du monde contemporain, a reçu. Autre pied de nez à l’extrème droite, la présence de Drag Queens dans un table imitant la Cène où Jésus était entouré de ses apôtres. Tout un symbole montrant encore une fois l’ouverture sur la question homosexuelle dont la France a été l’un des pays pionniers en Europe en introduisant le Mariage pour tous en 2013.
Pour lancer le relais, Zinédine Zidane, champion du monde de football en 1998, est venu récupérer la flamme olympique sur le podium situé au Trocadéro avant de la transmettre à Rafael Nadal. L’Espagnol, l’homme aux 14 titres de Roland-Garros, a transmis le relais à une autre championne du tennis en la personne de l’Américaine Serena Williams. Les deux athlètes, qui comptent 45 sacres en Grand Chelem à eux deux, ont rejoint la gymnaste roumaine Nadia Comaneci et le sprinter américain Carl Lewis dans un bateau pour se diriger vers la vasque olympique. Après un nouveau trajet sur la Seine, ils ont débarqué aux abords du Louvre pour transmettre le flambeau à l’ancienne championne française de tennis Amélie Mauresmo. La directrice du tournoi de Roland-Garros a rejoint Tony Parker, quatre fois champion de NBA avec les San Antonio Spurs.
La suite n’est qu’un défilé des grands noms du sport tricolore. À commencer par les porte-drapeaux français des Jeux paralympiques, Nantenin Keita (para athlétisme) et Alexis Hanquinquant (para triathlon) accompagnés de la présidente du comité paralympique et sportif français Marie-Amélie Le Fur.
La flamme a poursuivi son chemin jusque dans les mains du handballeur français Michaël Guigou, triple champion olympique (2008, 2012, 2020), de la handballeuse Allison Pineau, championne olympique à Tokyo en 2021, et de Jean-François Lamour, escrimeur, double champion olympique (1984, 1988) et porte-drapeau français à Barcelone en 1992.
Sans oublier les cyclistes Félicia Ballanger et Florian Rousseau, tous deux triple champion olympique (1996, 2000), Émilie Le Pennec, gymnaste française titrée aux JO d’Athènes en 2004, David Douillet (1996, 2000), judoka et double champion olympique tout comme Clarisse Agbegnenou (2021). Les nageurs Alain Bernard, deux fois titré aux JO (2008, 2012), et Laure Manaudou, sacrée à Athènes en 2004, ont poursuivi le relais avant de la transmettre au perchiste Renaud Lavillenie, champion olympique à Londres en 2012, et l’escrimeuse Laura Flessel, doublement titrée aux JO d’Atlanta de 1996.
Pour terminer ce défilé de gala, qui d’autre que le cycliste Charles Costes, né en 1924 et plus vieux champion olympique français (1948) pour transmettre la flamme à Marie-José Pérec et Teddy Riner. Les deux derniers relayeurs se sont ensuite dirigés vers la vasque située au Jardin des Tuileries.
La flamme s’est ensuite envolée dans les cieux de Paris, accompagnée de Céline Dion, qui faisait sa première apparition depuis 4 ans, du haut de la Tour Eiffel.
La Flamme olympique : symbole d’unité
Cette tradition vieille de plusieurs décennies est attendue chaque fois avec beaucoup d’émotion et d’émerveillement. C’est une façon symbolique de transmettre le message d’unité, de paix et de solidarité tant valorisé par le mouvement olympique.
La vasque restera illuminée pendant toute la durée des Jeux, jusqu’à la cérémonie de clôture. C’est un symbole fort, une source d’inspiration pour les athlètes qui vont se disputer les médailles dans une compétition acharnée mais toujours basée sur le respect et la fraternité. Ces Jeux olympiques de Paris 2024 promettent donc d’être inoubliables.
🇫🇷 Teddy Riner et Marie-José Pérec allument ensemble la vasque olympique ! 🔥
— Le Média Positif 🍀 (@LMPositif) July 26, 2024
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