Au large de la Martinique, la Marine française a découvert 7,056 kg de cocaïne dissimulés dans la soute d’un navire sans pavillon. Une saisie d’envergure saluée comme l’une des plus importantes de ces dernières années qui montre surtout que les groupes criminels transfrontaliers sont de plus en plus organisés et n’ont pas peur de perdre de telles quantités de drogue.
Malgré la « guerre contre la drogue » relancée par Donald Trump en plein bras de fer avec Caracas, le trafic de cocaïne et de marchandises illégales se poursuit, et les saisies atteignent des niveaux record.
Très récemment, le 6 octobre dernier, la Marine Nationale Française a saisi plus de sept tonnes de cocaïne sur un navire de pêche sans pavillon, naviguant dans les Antilles, à bord duquel les six personnes interpellées ont été déférées au tribunal judiciaire de Fort-de-France, ont annoncé mardi les autorités.
A fond de soute 250 tonnes soit 7.056 kg de cocaïne. Un vrai record en une prise. Les matériels saisis et l’équipage ont été ramenés à Fort-de-France, conformément aux procédures judiciaires françaises en matière de lutte contre les produits stupéfiants.
« A l’issue de leur garde à vue, les six personnes (présentes à bord) interpellées ont été déférées ce lundi 13 octobre au tribunal judiciaire de Fort-de-France et placées en détention dans l’attente de leur jugement prévu le 27 novembre », selon le communiqué commun du préfet de la Martinique, du ministère des Armées, de la Justice et de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières.

L’enquête judiciaire a été confiée à l’Ofast, l’office anti-stupéfiants, des Caraïbes. Selon les autorités, cette nouvelle saisie porte à près de 30 tonnes l’ensemble des produits stupéfiants saisis en 2025 par la Marine nationale dans la zone maritime des Antilles.
Cette nouvelle interception, le total des produits stupéfiants saisis cette année par la Marine nationale et les Forces armées aux Antilles atteint près de 30 tonnes. Ces opérations de lutte contre le trafic international de stupéfiants en haute mer contribuent, selon les autorités, à la stabilité régionale et à la protection des populations.
Cela montre surtout que les groupes criminels transfrontaliers sont de plus en plus organisés et n’ont pas peur de perdre de telles quantités de drogue, ce qu’ils ne se seraient jamais permis de faire il y a une bonne dizaine d’année.





