Myrella Torvic, une carrière naissante entre le cinéma et le mannequinat.

Myrella Torvic est une jeune actrice et comédienne dont le nom risque bien de résonner dans les halls des festivals internationaux. L’actrice originaire de la Guyane-Française a déjà le vent en poupe grâce aux prix qu’ont reçu deux des productions cinématographiques auxquelles elle a participé mais c’est bien le film “ Parce que je t’aime “ de Marvin Yamb qui lui a donné cette visibilité naissante. Myrella Torvic a accepté de répondre à nos questions et de revenir sur sa jeune carrière commencée par un événement tragique personnel.  

Enfant, elle rêvait déjà d’être actrice pourtant elle est devenue hôtesse de l’air. Aujourd’hui, loin des aéroports, des escales entre deux avions et des décalages horaires intermittents, c’est désormais devant la caméra et principalement sur grand écran que Myrella Torvic se rêve à présent.  Mis à part le cinéma, la jeune femme a même le plaisir de poser devant les appareils de photographes connus dans le milieu de la mode car, elle a aussi signé en agence. Actrice, comédienne, mannequin, femme engagée, elle mène une vie à cent à l’heure.

Il est vrai que son nom ne vous dit peut-être pas grand choses mais, la jeune femme originaire de la Guyane-Française a actuellement le vent en poupe. En effet, elle s’est déjà faite remarquée en interprétant des rôles dans deux courts-métrages qui ont été vivement salués par la critique. Cependant, c’est bien le film “ Parce que je t’aime “ de Marvin Yamb qui lui a donné cette visibilité naissante. Œuvre puissante qui s’inspire de faits réels, dénonce les violences conjugales dans laquelle Myrella tient le rôle principal aux côtés de l’artiste guyanais Lova Jah qui faisait aussi ses premiers pas en tant qu’acteur. D’ailleurs, le court métrage s’inspire d’une expérience très personnelle de la vie de l’actrice. Le film a été quant à lui, récompensé du Prix du Jury à la Brown Sugar Day. Disons-le, l’actrice risque fort de faire résonner son nom dans les halls des festivals internationaux.  

Vous l’aurez compris, Myrella Torvic est notre invité. Actuellement basée à Paris, elle a accepté de répondre à nos questions et de revenir sur sa jeune carrière commencée par un événement tragique personnel.  

Emrick : Bonjour, Myrella Torvic, bienvenue sur The Link Fwi.  Merci de prendre de votre temps pour répondre à nos questions. Tu es de la Guyane Française et tu es actrice, Comment cette passion pour le cinéma est-elle  née ? Était-ce déjà une passion d’enfance ? 

Myrella Torvic : Il est vrai que je ne l’ai pas dit mais c’était une passion d’enfance. J’ai d’abord commencé par la danse classique à la fin de mes cours, lorsque j’attendais que mon vienne me chercher, j’aimais regarder celles et ceux qui étaient inscrits en cours de théâtre et je les enviais un peu mais du fait du coût des activités culturelles comme sportives, j’ai dû choisir entre la danse classique et le théâtre mais au final, j’ai opté pour le premier choix. Par la suite, quand je suis arrivée en France, j’ai été repérée pour participer à un concours de beauté et à ce concours, j’ai reçu des compliments sur ma présence scénique. Ce soir-là, il y avait Hubert Koundé, qui m’avait repéré et c’est lui qui m’a d’ailleurs félicité pour cette présence scénique tout en m’incitant à intégrer une école d’art dramatique. Ensuite, il m’a présenté Catherine Jean-Joseph Sentuc qui a créé l’Ecole Miroir. Pour intégrer cette école, il fallait que je passe des castings, chose que j’ai faite et j’ai été retenue. J’ai passé trois belles années au sein de cette école. Il y avait des Masterclass durant lesquelles nous avons plus travaillé la méthode américaine avec un professeur originaire des Etats-Unis. Nous avons eu des Masterclass avec des Italiens. Nous avons même eu droit à la présence de Jean-Claude Cotillard qui n’est autre que le père de l’actrice française Marion Cotillard. Nous avons également fait des tournées. Là où nous prenions les cours, il y avait une salle de spectacle dans laquelle nous avons eu des représentations devant public. Justement, nous avons joué la pièce Salina qui est une très belle pièce. C’est donc comme ça que j’ai commencé à intégrer le monde du théâtre et de la comédie. Grâce à ces expériences, cela fut une évidence pour moi que j’allais suivre cette voie.  

Il faut savoir que quand je n’avais pas de représentations ou que je restais une longue période sans jouer une pièce etc, je ressentais comme un manque au fond de moi. Plutard, je suis retournée en Guyane où j’ai commencé à tourner avec Marvin Yamb qui est un réalisateur Guyanais-Camerounais. J’ai interprété plusieurs rôles dans ces productions. J’ai eu un second rôle dans “ Panga “ puis j’ai eu le rôle principal dans sa deuxième réalisation “ Le goût du Calou” qui parle du problème des mules, qui touche beaucoup la Guyane actuellement. Ce film a remporté le “ Prix révélation Canal + “ en Guadeloupe. J’ai aussi joué dans “ Parce que je t’aime “ qui évoque un autre sujet de société, les violences conjugales. D’ailleurs, ce film est inspiré de mon expérience personnelle. Nous avons été sélectionnés au Grand Rex à Paris pour la Brown Sugar Day. Lors de cet événement, il y avait des personnes d’Amazon Prime ainsi que Laurence Lascary mais également le chanteur et rappeur Mokobe qui était le parrain de l’événement. Nous avons obtenu le Prix du Jury. Pour cet événement, le réalisateur ( Marvin) tenait à ce que je sois présente puisque l’histoire est inspirée de la mienne et qu’il souhaitait que vive le moment après tout le travail fourni avant, pendant et après le tournage. De plus, il est plus quelqu’un de discret. A la fin de cet événement, j’ai eu des rendez-vous avec Amazon Prime. A chaque casting, je suis contacté pour y participer. Evidemment, tout n’est pas rose, il y a aussi des moments de doute et d’échec comme tout récemment, où je suis allée dans un casting mais, je n’ai pas été retenue car on m’a reproché d’être trop dans l’émotion. Après cela est sans doute dû au fait que, comme je le disais, j’ai suivi des cours d’art dramatique avec la technique américaine qui n’a rien à voir avec la méthodologie appliquée en France. Comme un acteur américain, je rentre dans la peau du personnage que je dois incarner, au moins une semaine à l’avance voire plus. Je peux aussi dire que je n’aime quand c’est trop surjoué. Selon moi, dans un film, les spectateurs doivent ressentir les émotions des acteurs. Face à cela, c’est un peu difficile pour moi de tomber sur le bon casting. Heureusement pour moi, je parle anglais et néerlandais, donc je peux aussi partir ailleurs pour jouer dans des productions étrangères ou européennes. Par exemple, prochainement, je dois me rendre à Bruxelles sur invitation pour un casting. Après, je ne sais pas ce que cela va donner mais qui sait, sait-on jamais.  

 Au-delà du cinéma, j’ai été approchée par deux agences avec lesquelles je suis en essaie. A ce propos(mannequinat) j’ai rendez-vous très bientôt avec une grande photographe qui a travaillé avec de très grands magazines mode comme Vogue.

Emrick : Tu as évoqué tes cours d’art dramatique donc selon toi est-ce important et est-ce plus difficile de se faire repérer sans passer par la case “ cours de théâtre” ou “ étude de cinéma “ ? 

Myrella : Je ne vais pas mentir, j’en ai fait car il faut des contacts et un réseau pour apparaître dans une réalisation. Mais l’école où j’étais, était l’école de la diversité et c’est ce que j’ai le plus apprécié. A l’inverse d’autres établissements spécialisés dans le domaine, l’école dans laquelle j’étais était gratuite. Nous étions même payés. Après, je ne pense pas que ça soit plus difficile sans passer par des études ou en ayant des diplômes. Selon moi, soit tu l’as soit tu ne l’as pas. Même si une personne prend de nombreux cours de théâtre, si elle ne ressent pas cette émotion de jouer ou cette volonté de réussir dans le domaine, elle n’ira nulle part. Après, comme je le disais, j’ai fait cette école par curiosité de savoir comment les Américains travaillent mais aussi pour étauffer mes connaissances, rencontrer du monde ayant un pied dans le monde du cinéma donc étendre mon réseau. Sinon, j’ai vu des comédiens qui n’ont pris aucun cours de théâtre et pourtant, ils jouent extrêmement bien. Je ne pense pas que nous soyons tous obligés de passer par cette case-là. Me concernant, j’ai eu la chance d’intégrer cette école toutefois, sans faire de mystère dans ce domaine, le plus important est le réseau que tu as. Sans ces connaissances dans le milieu, les chances de tourner dans un film sont minces car Paris, est une grande ville avec de nombreux acteurs et des personnes qui rêvent d’intégrer le milieu si tu n’as pas d’agence, de contacts ou que tu ne te réinventes pas régulièrement, on t’oublie. Autre chose, ce n’est pas tout de suite que la réussite arrivera. Tu peux aussi bien travailler avec un jeune réalisateur qui débute avec un court métrage et réussir à te faire connaître que de jouer dans une grande production et passer inaperçu. Me concernant, je préfère travailler avec un bon réalisateur, aussi jeune soit-il mais avec un bon scénario qui fera de ce court-métrage un succès que d’aller dans des films faits par de grands réalisateurs. Je me dis qu’en France ( j’y inclus nos territoires), il y a matière à faire, il y a de jeunes réalisateurs qui écrivent des scenarii et ça peut exploser. Mon plus bel exemple est l’actrice américaine Viola Davis dont la carrière a commencé assez tard et pourtant, aujourd’hui, c’est une immense tard du 7e Art aux Etats-Unis et dans le reste du monde. Je ne me mets pas cette pression d’être célèbre, d’avoir un rôle prestigieux pour avoir une visibilité. Pour moi, pas de précipitations. Les choses arriveront quand elles doivent. Si je dois attendre mes quarante ans pour avoir le plus grand rôle de ma vie, j’attendrais tout simplement.  

Emrick : Comment la jeune guyanaise que tu es, ancienne hôtesse de l’air de profession, a t-elle décidé de faire du cinéma ? 

Myrella Torvic : Effectivement, avant de me lancer dans ces carrières d’actrice et modèle, j’étais hôtesse de l’air chez Air Caraïbe. Avant cela, quand je prenais mes cours de théâtre, je faisais même du babysitting. Ensuite, j’ai passé la formation pour devenir PNC (Personnel navigant commercial) chez Air Caraïbe. Puis, j’ai décidé d’arrêter ce métier car, j’étais basée en Guyane, j’avais l’envie de passer à autre chose. Je suis donc retournée en France puisque mes deux agences sont-elles basées à Paris. En parallèle de ma jeune carrière d’actrice, je suis dans le commerce et j’arrive à combiner les deux. Après, pour répondre à la question, pour être honnête, je ne me sentais pas très heureuse à ce moment. Après, tout s’est enchaîné. Je n’ai pas été renouvelé par la compagnie aérienne, j’ai tourné “ Parce que je t’aime”. Je suis ensuite retourné à Paris. Il y a eu la remise des récompenses au Grand Rex, les rencontres avec Amazon Prime. Malgré toutes ces choses qui sont arrivées dans ma vie, je ne me suis pas inquiétée. Je me disais juste “ Myrella pas besoin de t’inquiéter, suis juste le mouvement des choses car ce n’est pas comme si tu ne mangeais pas, que tu n’avais pas de logement. Suis le mouvement”. Aujourd’hui, pour parler franchement, j’aimerais vivre pleinement de ma passion. Si demain, un rôle m’est proposé, je ne dirais pas “non”. Je quitterais mon travail car oui c’est ma passion.  

Emrick : Quels sont les films ( longs métrages comme courts métrages) auxquels tu as participé en tant qu’actrice ? 

Myrella Torvic : Il faut savoir que pour le moment, je n’ai pas encore joué dans des longs métrages, je n’ai fait que des courts-métrages. En ce moment dans le milieu du cinéma, il n’y a pas énormément de castings. Je me suis orienté vers la mode avec les essaies dans les deux agences. Actuellement, je suis en train de travailler ma visibilité que ça soit le changement de contenus, voilà ce que je fais en attendant qu’il y ait des réponses pour des séries, des films courts ou longs. J’ai postulé à quelques projets, j’attends les réponses mais c’est souvent très long pour avoir un retour. En attendant, je me concentre sur la partie mode.  

Emrick : L’un des films dans lequel tu as joué “ Parce que je t’aime “ a remporté le Prix Révélation Canal + au CIFF et le Prix du Jury Brown Sugar Day, qu’est-ce que ça fait que d’être nommé, récompensé dans des festivals ? 

Myrella Torvic : Comme j’aime à le dire, c’est une véritable fierté parce que la réalisation de ce film a été une véritable aventure. Nous devions trouver les financements. C’est aussi une fierté car les personnes qui ont vu le film ont compris le message surtout que “ Parce que je t’aime” est avant tout mon histoire même si la fin a été modifiée vu que le personnage que j’interprète meurt. A travers ce film, je souhaitais montrer qu’il suffit d’un coup mal placé, une colère incontrôlée peuvent amener à des choses horribles. Quand j’étais au Grand Rex, la chose qui m’a touchée est de voir certains spectateurs quitter la salle parce qu’ils n’arrivaient pas à supporter toute la violence que subissait mon personnage. A la fin de la diffusion, j’ai été approchée à l’extérieur du cinéma par deux spectatrices visiblement en larmes et m’ont demandée comment j’avais fait pour interpréter ce personnage ? Cependant, elles ne savaient pas que j’avais vécu cette situation (violence conjugale). Ce que lors de l’allocution de mon discours et que j’ai avoué avoir subi des coups de la part de mon ex-conjoint et que cette histoire était inspirée de la mienne. Je ne m’attendais pas à ce que “ Parce que je t’aime” soit sélectionné. Je n’imaginais pas remporter de prix vu la violence du message, pourtant je l’ai gagné du coup ça touche et selon moi, le fait qu’il soit inspiré de faits réels, les gens ont été vraiment touchés. De plus, je suis fière, car voir que ce film est allé aussi loin et je n’en reviens toujours pas.  

Emrick : Justement ce film “ Parce que je t’aime” parle d’un problème sociétal récurrent, les violences conjugales qui sont nombreuses en France et notamment dans les Outremers, toi-même tu as été une victime. Etait-ce important pour toi que de jouer le rôle de la femme battue ? Etait-ce difficile émotionnellement à interpréter ? 

Myrella : Evidemment cela l’a été car il me fallait retourner dans mes souvenirs douloureux pour dégager de l’émotion. Ensuite, quand j’ai commencé à travailler dessus, je le vivais encore. Ce n’est qu’après que j’ai porté plainte. C’était aussi une manière pour moi de faire le deuil. Quand j’ai vu en image, les faits que j’ai vécus mais surtout, le fait de me voir morte à la fin du film, je me suis dit que cela aurait pu m’arriver. J’ai eu comme un déclic. A travers ce film, ce que j’ai envie de dire à toutes les personnes, femmes comme hommes qui subissent des violences conjugales. “Aimez-vous plus. Il faut que vous soyez heureux tout seul comme cela vous n’aurez pas de problème ou d’hésitation à quitter la personne abusive.” Si tu n’es pas heureux seul, le problème est que tu dépends de l’autre personne. Mon autre message est surtout : “ N’ayez pas de dépendance affective”, parce qu’il faut le dire, ces situations nous arrivent plus facilement quand nous avons vécu des traumatismes dû à l’enfance ou des événements marquants et tragiques plus récents.” Me concernant, c’était l’AVC de mon père en Guyane. Du coup, je n’avais plus cette figure paternelle près de moi. J’étais un peu perdue émotionnellement, c’est comme cela que je suis tombée dans la dépendance affective vis-à-vis de celui qui me faisait du mal. Il y a tout un travail à faire sur soi-même, un travail d’appréciation de soi. Il faut s’aimer et ne surtout pas dépendre de l’autre ! J’espère vraiment pouvoir aider les femmes à sortir de cette spirale. A ce sujet, je suis assez présente pour des associations en Guyane qui luttent contre les violences conjugales et faites aux femmes. Quand je suis là-bas, je donne un peu de mon temps notamment à une association qui se nomme l’Arbre Fromager. Chaque année, je fais des dons pour la noël.  

Emrick : Quels sont prochains films auxquels tu participeras ou peut-être as tu l’envie de te lancer dans d’autres projets comme le mannequinat, l’influence ou la réalisation pourquoi ? 

Myrella Torvic : Honnêtement la réalisation j’aimerais mais il y a tellement de choses à faire que ça soit au niveau du mannequinat ou même des rôles à venir à interpréter que je préfère y aller pas à pas, un projet après l’autre. Actuellement, nous travaillons tout ce qui concerne ma visibilité. Comme je l’ai dit précédemment, je suis sollicité par deux agences de mode, dont une qui se situe à Paris et l’autre à Bruxelles. Du coup prochainement, je me rendrai en Belgique pour des essais avec une photographe qui est connue pour son travail avec Vogue. Nous allons travailler ensemble. De plus, nous avons prévu un passage dans une radio belge parce que comme je l’ai aussi évoqué, le néerlandais est ma deuxième langue maternelle, du coup je pourrais interagir dans les médias. J’ai aussi dans l’idée de faire des vlogs sur les fashion Week à venir. Il y a donc tout un travail à faire et un style à mettre en place. Au niveau du cinéma, je ne m’en fais pas. Les contrats viendront ici ( en France) ou ailleurs. Il y a des rôles qui arrivent au fur et à mesure. Par exemple, très récemment, j’ai fait un stage pour apprendre à manier des armes, armes qui sont fictives (rires) car je veux casser l’image de la fille souvent dans l’émotion, d’ailleurs j’ai fait des photos qui sont désormais dans mon book. Pour la suite, j’aurais aimé jouer dans un Thriller, un film d’action ou une série de ce type.   

Emrick : Que ça soit pour le cinéma ou le mannequinat ne penses-tu pas à t’exporter autre part qu’en France ou en Belgique comme par exemple, les pays anglophones ?  

Myrella Torvic : Pourquoi pas ! Je commence par ces propositions dans les deux pays cités c’est cette proposition que j’ai pour le moment. Puis, comme je le disais, je fais les choses petit à petit. J’aurais aussi aimé écrire un livre mais pour cela il me faut trouver un éditeur mais pour le moment, je suis concentré sur ces deux choses principales du coup, je me focalise dessus. Après cela ne me dérange pas de travailler aussi bien pour un jeune réalisateur qui débute qu’avec les productions Amazon Prime. Tout dépend aussi des rôles proposés parce qu’ils ressemblaient trop aux précédentes réalisations auxquelles j’ai participé. Tout ce qui est drama etc, je refuse car je souhaite m’ouvrir à d’autres styles.  

Emrick : Quel serait ton message pour un jeune guadeloupéen, martiniquais, guyanais qui voudrait devenir acteur dans un film ? 

Myrella Torvic : Alors, premièrement, mon premier conseil pour eux, est avant tout de bien s’entourer. De ne pas lâcher. Vous n’être pas obligés de faire une école de cinéma ou de théâtre puisque nous avons tous un talent qui peut être caché. Il faut oser. Si vous avez des choses à raconter, écrivez. Au niveau des financements, il y a des aides, il faut prendre son temps pour les chercher mais elles existent. Après si vous pensez qu’il vous faut faire étudier pour améliorer certaines choses, alors, faites-le. 

Emrick : Dernière question, comment pouvons-nous suivre ton actualité ? Es-tu sur les réseaux sociaux ?  

Myrella : Je suis effectivement présente sur les réseaux sociaux dont Facebook : Myrella Torvic, Instagram : myrellasworld où je suis très suivi. Je suis également présente sur Snapchat myrellasleven ce qui signifie “ la vie de Myrella “en néerlandais. A la différence des influenceurs, je refuse d’acheter des followers, je veux que les gens viennent vraiment pour ce que je suis. Je ne veux juste avoir des followers pour en avoir. En ce qui concerne le mannequinat, il faut passer par les agences pour cela, il faut cliquer sur le lien de ma bio Instagram donc pour le moment je n’ai mis qu’une seule agence : Lwa Agency.  

Emrick : Merci beaucoup Myrella d’avoir pris de ton temps pour répondre à nos questions.  

Myrella Torvic : c’est moi qui vous remercie pour l’intérêt.