Une présentation des Mas traditionnels de la Guadeloupe, le Mas a kongo

C’est parti, nous entrons dans la dernière ligne droite du carnaval. En effet, nous sommes dans la période des jours gras et bien que ce carnaval 2024 ait été plus court que les autres, il fut intense. En Guadeloupe, le carnaval a une touche bien à lui puisque l’on retrouve des groupes typiques de l’archipel, les Mas a po qui utilisent des linj et mas ( masques) traditionnels puisant leurs origines dans l’histoire et le syncrétisme propre à ces îles.

Depuis samedi, le compte à rebours est lancé pour la clôture du carnaval 2024. En effet, nous sommes entrés dans la dernière ligne droite du carnaval puisque nous sommes dans les jours gras et bien que ce carnaval 2024 ait été plus court que les autres, il fut très intense.

Comme nous le relations, le carnaval de la Guadeloupe est unique car, c’est en son sein que l’on retrouve des groupes bien typiques de l’archipel, les Mas a po qui utilisent des Linj et Mas ( mas) traditionnels puisant leurs origines dans l’histoire et le syncrétisme de ces îles françaises.

Ainsi, parmi les différents mas que l’on peut admirer les soirées de déboulé, il y a le Mas a kongo ancré dans la tradition carnavalesque des îles. Présentation.

Le « mas a kongo », à toujours existé dans le carnaval sous le nom de « nèg gwo siwo » et cela bien avant l’arrivée des Congolais « libres » en Guadeloupe vers 1860 soit après l’abolition de l’esclavage en 1848. Le « mas a kongo » est vêtu d’un short comme à l’époque des travailleurs des champs.Les Kongo sont enduits sur toutes les parties visibles du corps d’un mélange de mélasse et de suie. Ils ont la tête couverte de chapeaux melon, de képis, de bonnets rouges.Avec du roucou ils se rougissent la bouche qui est comme une tache sanglante, la langue, qu’ils ne cessent de tirer, et, munis d’un simple cache-sexe, exécutent une danse faite de gestes et de mouvements obscènes où ils vont jusqu’à mimer l’acte de la reproduction.

« Dans l’inconscient collectif guadeloupéen, le congo est le nègre noir très foncé, sauvage. Cette image négative de l’africain est un vestige du colonialisme qui s’est toujours efforcé de nous présenter l’Africain comme différent de nous » propos de Nadya BELAIR.