Miss France 2026 : Coup de projecteur sur les Miss d’Outremer

Le plus célèbre concours de beauté de France s’apprête à vivre son grand soir. Dans moins de 48 heures, le pays découvrira le nom de sa nouvelle ambassadrice. Pendant un an, la lauréate portera le diadème et représentera l’élégance française sur toutes les scènes, de l’Hexagone au monde. En attendant de connaître celle qui deviendra la Reine de beauté 2026, focus sur les candidates venues des Outre-mer. Qui sont-elles ? Tour d’horizon.

À quelques heures de l’élection de Miss France 2026, les candidates des Outre-mer attirent tous les regards. Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion, Mayotte… chaque territoire envoie une prétendante prête à défendre ses couleurs et à décrocher la couronne tant convoitée. Depuis plusieurs années, les Miss ultramarines se distinguent par leur prestance, leur engagement et leur popularité auprès du public. Cette année encore, elles figurent parmi les favorites du concours. Qui sont ces jeunes femmes qui pourraient devenir Miss France 2026 ? Portraits, enjeux et ambitions : plongeons au cœur des Outre-mer qui font vibrer le concours.

Qui pour succéder à Angélique Angarni-Filopon, Miss France 2025 et ancienne Miss Martinique 2024 ? Trente jeunes femmes, toutes plus élégantes les unes que les autres, se disputent cette année le titre suprême. Une seule d’entre elles repartira avec la couronne à l’issue de la soirée du 6 décembre, diffusée sur TF1.

Cette 96e édition de l’élection Miss France se tiendra au Zénith d’Amiens, dans les Hauts-de-France. À la présentation, Jean-Pierre Foucault officiera pour la 31e année consécutive, accompagné de Thierry Baumann, chargé de guider les téléspectateurs tout au long des étapes du vote. La cérémonie, l’un des rendez-vous télévisés les plus suivis de l’année, débutera à 21h10.

Le jury se veut, cette année encore, particulièrement éclectique. Il est présidé par Michèle Bernier, actrice et humoriste emblématique, notamment connue pour son rôle dans La Stagiaire sur France 3. À ses côtés : Camille Cerf (Miss France 2015), Philippe Caverivière, l’emblématique journaliste Bruce Toussaint, la chanteuse lyrique Axelle Saint-Cirel – Guadeloupéenne révélée lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris –, la créatrice de contenus et journaliste Sally, ainsi que le comédien Tom Villa.

Pour le traditionnel voyage de préparation, les trente candidates ont été accueillies en Martinique, terre d’origine de l’actuelle Miss France. Ce séjour a permis d’évaluer leur aisance, leur expression orale, leur sens du collectif et, bien sûr, leur photogénie. Au programme : découverte de l’île, séances de défilé et de maintien, shootings, mais aussi le redouté test de culture générale. Une soixantaine de questions histoire, sciences, actualité, géographie, français, anglais – attendaient les prétendantes.

Cette épreuve a particulièrement mis en lumière Miss Auvergne, Alice De Lima Guimaraes, 19 ans, originaire de Vichy et étudiante en classe préparatoire littéraire à Clermont-Ferrand, qui a décroché un remarquable 18/20. Elle est suivie par Miss Poitou-Charentes, Agathe Michelet, 26 ans, docteure en chirurgie dentaire, et Miss Languedoc, Lou Lambert, 19 ans, étudiante en droit, toutes deux créditées d’un solide 15,5/20.

Comme chaque année, l’élection connaît en effet un premier écrémage en amont de la cérémonie. Dès ce mercredi donc, un jury de présélection, présidé par Frédéric Gilbert, directeur du concours, s’est réuni à huis clos pour sélectionner les 12 demi-finalistes dans le plus grand secret. Le Parisien, qui a interrogé le patron de Miss France, rapporte que le jury 2025 était composé de deux anciennes élues, Marine Lorphelin et Eve Gilles, de Stéphane Jarny, directeur artistique de l’émission, mais aussi de Fabien Provost, fils de Franck Provost, coiffeur officiel de Miss France. « Un cadre de TF1, un représentant de la ville d’Amiens, qui accueille le concours cette année, et deux membres de la société Miss France complètent le casting », écrit le journal.

La sélection passe par plusieurs étapes. Après la diffusion de la courte vidéo censée la présenter, chaque candidate passe devant les jurés pour un court défilé puis un entretien de 5 minutes environs, pour « discuter » et pas « réciter ». Au programme : présenter ses engagements, démontrer son aisance, son éloquence, sa répartie, mais aussi mettre sa motivation à l’épreuve. « C’est vraiment le moment où l’on doit arriver à connaître le mieux possible les candidates, leurs motivations, de poser des questions et de voir aussi comment elles réagissent », résume Frédéric Gilbert au Parisien.

Ce « grand oral » de Miss France, organisé par ordre alphabétique, est finalement court et sans question piège. Il s’agit pour les miss de se livrer sincèrement sur ce qu’elles attendent du concours. Après ce moment de réflexion, certaines candidates décident même parfois d’abandonner, selon le directeur. C’est aussi l’occasion pour d’autres de se rattraper en cas de mauvaise note au test de culture générale. Un passage crucial en somme, qui scellera leur destin

En attendant le résultat final, du côté des Outre-mer, sept candidates représentent fièrement leurs territoires : Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion, Mayotte, Nouvelle-Calédonie et Tahiti. De véritables joyaux de la couronne, qui n’ont rien à envier aux autres régions. Depuis plusieurs années, les Miss ultramarines s’illustrent par leur prestance, leur engagement et leur popularité auprès du public. Qui sont ces jeunes femmes susceptibles de devenir Miss France 2026 ? Portraits, enjeux et ambitions : immersion au cœur des Outre-mer qui font vibrer le concours.

1) Miss Guadeloupe : Naomi Torrent.

Naomi Torrent :d’analyste financière à Miss Guadeloupe 2025. Photo : ELMS Photography ( Emrick LEANDRE)

La représentante de la Guadeloupe est la doyenne de cette édition 2026. Analyste financière, habituée aux chiffres plus qu’aux strass, elle évoluait dans un univers où la rigueur prime sur les projecteurs. Pourtant, à 30 ans, c’est bien elle qui porte aujourd’hui la couronne de Miss Guadeloupe 2025, une victoire tardive pour certains, mais un accomplissement parfaitement maîtrisé pour elle.

Son interview pour notre média ici :

Pour aller plus loin : Naomi Torrent : de l’analyse financière à la couronne de Miss Guadeloupe 2025. – The Link Fwi

2) Miss Martinique : Léaline Patry.

A 21 ans, celle qui représente la beauté Martiniquaise au niveau national, à une lourde de tâche, celle de maintenir la couronne à la maison vu qu’elle a succède à Angélique Angarni-Filopon, actuelle Miss France 2025. Elue le 13 septembre dernier, la jeune femme de 21 ans qui est originaire du François est étudiante en bachelor stylisme et modélisme. Ses passions incluent la mode, la peinture ainsi que la couture. La cause qui lui tient à cœur et qu’elle défendra durant le concours est la transmission transgénérationnelle. Selon elle, « les aînés sont des livres ouverts » et elle souhaite « redonner de la vie et de la lumière à ces visages que l’on oublie trop vite.

3) Miss Guyane : Alicia Mertosetiko.

Alicia Mertosetiko, 20 ans, a été couronnée Miss Guyane 2025 le 12 juillet au Palais régional omnisport Georges Théolade à Matoury. Originaire de la commune de Remire-Montjoly dans la banlieue résidentielle de Cayenne, elle est en deuxième année de BTS Professions Immobilières en alternance. La jeune femme est passionnée de handball, sport qu’elle pratique depuis ses sept ans.

Elle a déclaré vouloir mettre sa participation à Miss France au service de la Guyane : valoriser le territoire, sa culture, et porter un message autour de l’éducation et des opportunités pour la jeunesse en Guyane.

4) Miss La Réunion : Priya Padavatan

Le 23 août 2025, Priya Padavatan a été élue Miss Réunion 2025. Elle succède à Marine Futol. Elle est originaire de la commune de Bras-Panon et elle est la nièce de Jean-Hugues Ratenon, député La France Insoumise. A 19 ans, elle est étudiante en troisième année de droit et dit avoir un fort sens de la justice et veut « être une voix pour celles et ceux qui n’osent pas faire valoir leurs droits. » Malgré sa jeunesse, elle rêve  de devenir avocate.

5) Miss Mayotte : Kamillat Hervian.

Le samedi 30 août 2025, Kamillat Hervian, 24 ans et candidate numéro 1, a été couronnée Miss Mayotte 2025 au Pôle culturel de la commune de Chirongi, au sud de l’île, lors d’une soirée marquée par des incidents techniques, absence de diffusion télévisée locale, problèmes dans la projection des visuels des candidates, ce qui a provoqué une forte déception parmi le public local. Ces dysfonctionnements ont provoqué la démission du délégué régional du concours (poste de la représentation locale du comité Miss France).

Originaire de la commune d’Ouangani, au cœur de l’île, cette jeune femme d’1.73m, est une grande passionnée de voyage. Kamillat Hervian a déclaré vouloir « faire évoluer, insuffler une nouvelle dynamique et révéler toute la richesse de l’intelligence, de la culture et de la beauté mahoraise ». Elle veut mettre en lumière une Mayotte moderne, ambitieuse, débarrassée des clichés. Elle semble attachée à la représentation culturelle, à la valorisation de son île : à travers son engagement, l’idée est de défendre l’identité mahoraise sur la scène nationale.

6) Miss Nouvelle Calédonie : Juliette Collet.

Juliette Collet, 23 ans, a été élue Miss Nouvelle-Calédonie le 6 septembre 2025 à Nouméa. Originaire de la ville, elle mesure 1,70 m et a grandi en Nouvelle-Calédonie avant de poursuivre ses études en biologie marine et gestion des risques naturels à Marseille, puis de revenir sur le Caillou. Passionnée et engagée, Juliette est nageuse‑sauveteuse et animatrice radio sur Nouvelle-Calédonie La 1ère. Elle nourrit également l’ambition de devenir reporter. Amoureuse de musique, elle a fait partie de plusieurs groupes et a suivi sept années de conservatoire. Grande sportive, elle aime la montagne et pratique l’escalade. La cause qui lui tient le plus à cœur est le secours à la personne en situation d’urgence.

7) Miss Tahiti : Hinaupoko Deveze.

Le samedi 28 juin, Hinaupoko Devèze a été élue Miss Tahiti 2025. Elle succède à Temanava Domingo, élue en 2024. Son sacre a eu lieu dans les jardins de la mairie de Pirae, au nord-ouest de l’île. La secrétaire administrative et mannequin d’1.82m, représentante de la commune de Māhina est originaire de l’île d’Ua Pou (îles Marquises). Elle a vécu plusieurs années hors de Polynésie : elle a passé quinze ans dans l’Hexagone et deux ans en Nouvelle‑Calédonie, avant de revenir en Polynésie en 2023, ce retour marque pour elle un désir de renouer avec ses racines. Pour Hinaupoko, concourir à Miss France est un rêve éveillé.

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