Un budget en baisse pour la Région Guadeloupe.

Les élus étaient réunis pour la deuxième plénière du conseil régional ce lundi (31 mars) à l’Hôtel de Région, à Basse-Terre. Deux points étaient à l’ordre du jour, dont l’examen et le vote du budget primitif 2025. Cette année, il est en baisse de cinquante millions d’€. Le temps est à la crise.

Les temps d’abondance sont terminés. Fini donc les dépenses inutiles, l’heure est à la maîtrise du budget et sur cette question, le gouvernement a été clair.

C’est donc dans un contexte de crise avec des dotations de l’Etat en baisse que la Région Guadeloupe a voté un son budget total de 970 millions d’euros a été voté. Il est constitué de 467 millions en investissements et 506 millions en fonctionnement. Un montant en baisse par rapport aux années précédentes.

Ainsi, ce montant s’inscrit dans une démarche de recentrage sur les compétences essentielles de la Région, tout en assurant une maîtrise rigoureuse des dépenses, et en maintenant des investissements nécessaires. L’objectif étant de garder une gestion saine, de préserver les grands équilibres financiers, de maîtriser l’endettement et de garantir l’efficacité et la transparence de l’action régionale.

Après deux années (2023 et 2024) au service de la relance, où la collectivité régionale a exécuté des niveaux d’investissements records, il s’agit, en 2025, pour la Région, de garantir la réalisation de ses projets structurants et stratégiques.

Un budget que l’opposition Peyi Gwadloup qualifie d’austère, avec une baisse notable des investissements. D’ailleurs, le groupe d’opposition s’est abstenu de voter.

Le président de la Région s’est dit satisfait de cette adoption :

Malgré cette baisse, la Région assure qu’elle sera au rendez-vous de la commande publique et maintien ses investissements structurants. Des chantiers, il y en a pleins comme la déviation de la Boucan, le Campus Université de Santé, la reconstruction du lycée Chevalier Saint-Georges , l’entretien et la rénovation de nos infrastructures routières pour fluidifier la circulation et garantir la sécurité des usagers, la poursuite du déploiements des transports « verts » et des mobilités douces ; les Guadeloupéens doivent « mieux » se déplacer.

En espérant qu’avec ce budget les entreprises mandatées par la Collectivité seront payées.